Regard sur, une décennie de cinéma israélien

Culture - Vie citoyenne

Cette année, le Festival du cinéma israélien a fêté ses dix ans dans une période où Israël était entièrement confiné. Distance, visio-conférences, projections : l’organisation s’est adaptée à la crise sanitaire pour satisfaire un public toujours présent et enthousiaste.

Dix ans, ça se fête, et ce même dans des circonstances aussi particulières que celles imposées par la COVID-19. Le Festival du cinéma israélien s’est donc tenu du 2 au 5 octobre 2020 à Carpentras, au cinéma Rivoli, et pour la première fois cette année aussi à l’Inguimbertine. 

10 ans, 10 films

À l’occasion de cet anniversaire, le public a pu voir dix films sélectionnés avec soin : cinq nouveautés et cinq « coups de coeur ».

Parmi les nouveautés, les festivaliers ont pu découvrir Golden Voices, The Day After I’m Gone et God of the Piano dont l’actrice principale a été primée au dernier festival international du film de Jérusalem.

Ces trois films, non distribués en France, ont été exceptionnellement présentés à Carpentras. À Coeur Battant, et Né à Jérusalem (et toujours vivant), prix du Meilleur Premier Film au dernier festival international du film de Jérusalem, ont eux aussi été projetés.

Les coups de coeurs déjà diffusés lors des précédentes éditions du festival, ont permis au public de redécouvrir les comédies Sumo, Cupcakes et La visite de la fanfare, le poignant The Cakemaker et le documentaire solaire Dancing in Jaffa

La « visio » au service du festival 

L’essence même du Festival du cinéma israélien est son caractère interculturel et international. 

Avec la crise sanitaire, les déplacements ont été grandement limités et dans le cadre du festival, cela a été accentué par le reconfinement d’Israël, à partir de mi-septembre.

Le public du festival avait presque pris l’habitude de retrouver la danse, lors du Festival du cinéma israélien. Malgré la distance, Yankalle Filster a proposé une création dansée avec Liron Kichler et projetée au cinéma Rivoli.

Le samedi 3 octobre suite à la projection de The day After I’m Gone, l’acteur Menashe Noy a pu échanger avec le public via internet par visio-conférence. Élise Benroubi, la scénariste de À coeur Battant, a utilisé le même moyen pour dialoguer avec le public après la projection de son film.

L’Inguimbertine a accueilli pour la première fois dans le festival, deux Masterclass dont une en visio-conférence. En effet, Élise Benroubi a présenté son métier de scénariste et la manière de travailler avec les différents réalisateurs. Ophir Lévy, docteur en histoire du cinéma à la Sorbonne, a quant à lui assuré en présentiel une conférence sur les séries israéliennes.

Cette édition, bien que spéciale a su attirer un public qui répond toujours présent. Les mesures de distanciation et de sécurité liées à la situation sanitaire ont été largement assurées par l’équipe du festival ainsi que le cinéma Rivoli et l’Inguimbertine où se sont tenues les nombreuses rencontres.

Vous avez pu retrouver également dans le hall du cinéma, pour la troisième année consécutive, Mélissa et Jessica du Livre Gourmand accompagnées cette année par l’équipe de la librairie-galerie Gulliver venue présenter une sélection de livres et bande-dessinées d’auteurs israéliens. 

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