Les experts Carpentras : avec le service local de police technique

Vie citoyenne

En France la Police Technique Scientifique (PTS) ce sont 2000 agents sur les 145 000 que représentent les effectifs globaux de la Police Nationale. Alors que la police scientifique a toujours existé, et était réalisée par des policiers dits « actifs », le métier s’est spécialisé il y a maintenant 13 ans. C’est donc en 2003 qu’un service local de police technique a été créé au Commissariat de Carpentras. 

La science au service de l’enquête

La création des Services Locaux de Police Technique (SLPT) a permis aux métiers de la police scientifique de devenir des professions d’experts et d’accompagner ces postes de moyens financiers et matériels. Les membres de ce service sont des agents spécialisés de police technique (ASPT) ou des techniciens spécialisés de police technique (TSPT), selon leur grade. Ils appartiennent à la filière technique de la police, parallèlement aux actifs et administratifs. À Carpentras ce personnel jeune, en civil et au « look » décontracté se démarque de l’image que l’on se fait des policiers en uniforme. Les membres du service sont pour autant d’une rigueur et d’une minutie hors du commun quand il s’agit de trouver un indice permettant de faire avancer une enquête. 

Le SLPT de Carpentras intervient sur environ un tiers des enquêtes menées au sein du commissariat, soit près d’un millier d’interventions chaque année. Ils sont appelés par leurs collègues du service enquêteur dès qu’il est nécessaire d’identifier une personne dans une affaire. Celles-ci concernent essentiellement des atteintes aux biens, comme des cambriolages et véhicules volés. Les agents et techniciens du service carpentrassien sont toutefois aussi bien formés à intervenir sur des délits que sur une scène de crime, bien que ces cas soient exceptionnels.

Le quotidien des équipes

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas pour la police scienti que, entre intervention sur un cambriolage, véhicule signalé volé retrouvé et découverte de stupé ants. Certaines activités font cependant partie du quotidien de la police technique et ne sont réalisées que par ses agents. C’est par exemple le cas du relevé d’empreintes digitales. Elle fait partie de ce que l’on appelle la « constata- tion » où il s’agit de mesurer l’individu, noter s’il a quelques particularités physiques (lu- nettes, tatouages...), prendre les empreintes digitales et palmaires. Selon l’affaire à laquelle l’individu est liée, il y aura aussi un prélèvement ADN, mais ce n’est pas systématique. Ces informations sont ensuite rentrées dans une base de données nationale.

Lire la suite du dossier dans le Carpentras Magazine de Janvier-Février 2017