Actuellement en chantier dans l’aile est, la tranche 1b est la deuxième étape des travaux de l’Inguimbertine à l’hôtel-Dieu. Cet espace, situé derrière le grand escalier du hall des Donatifs permettra l’accueil du public pour être redirigé vers la partie musée du lieu.

L’habillage de la verrière

Depuis notre dernière venue, la verrière s’est dotée de menuiseries en rez-de-chaussée et ainsi qu’à l’étage. Les marches de l’intérieur ont été doublées d’un escalier en béton à l’extérieur de la verrière. Toujours dans un aspect linéaire blanc, elle permettra l’entrée par le « Jardin de la Vierge » et le parking du Général Khelifa. À l’intérieur de l’édifice vitré, le plafond a été couvert d’isolants thermique et phonique, notamment grâce à des plaques de plâtre perforées.

Les murs ont été habillés de briques puis enduits et lissés. L’édifice étant ancien, les murs ne sont pas toujours parfaitement parallèles ou symétriques, ce travail permet donc de garder le caractère linéaire du projet et de préparer au mieux les murs à accueillir les finitions. À l’étage de cet espace d’accueil, l’accès à la bibliothèque par la verrière a été préparé et l’ouverture faite.

Les salles du rez-de-chaussée

Sous la Cour des Religieuses, du côté du parking des Platanes, se trouve la salle de traitement des collections où les travaux ont bien avancé. Cette grande pièce, qui servira à assurer la conservation préventive et curative des ouvrages et oeuvres de la bibliothèque-musée, a été cloisonnée en de plus petits espaces dédiés à des disciplines différentes.

Côté cour sud, les murs et plafonds des salles ont tous été grattés et les enduits sont en cour de pose. Au sol de la salle d’archivage, du béton ciré a été déposé. À ce niveau, les locaux qui serviront de loges l’été et les sanitaires attendent les finitions. La salle polyvalente a été équipée d’un ensemble de gaines de chauffage, aération, dépoussiérage et désenfumage.

En parallèle : la découverte de l’Inguimbertine

Depuis le mois de mars, l’Inguimbertine sort des murs de l’hôtel-Dieu pour se rendre dans les écoles de Carpentras et de la CoVe grâce à la 4L numérique.

Ce projet, de Guillaume Liffran et Alexandre Avy, conjugue le charme d’une vieille 4L, l’histoire des oeuvres de l’Inguimbertine et le numérique de l’installation en réalité virtuelle des deux artistes. Son objectif : permettre, grâce à la réalité virtuelle, de visiter et découvrir le hall des Donatifs, par lequel se fait l’entrée à l’Inguimbertine. Les enfants peuvent voir ou revoir cet espace exceptionnel et ainsi développer l’envie de se rendre à l’hôtel-Dieu pour les voir « en vrai ». Grâce à ce projet, les enfants vont ainsi pouvoir s’approprier leur patrimoine local et vivre une expérience inédite.

Au cœur du Chantier : Eyssam Boughriba Chef d’équipe plaquiste pour Solelec

Quel est votre métier, quelle formation avez vous suivie ?

Je suis plâtrier plaquiste, j’ai passé un CAP et un BEP, je travaille dans cette entreprise depuis 2014. Sur le chantier je coordonne l’équipe de plaquistes. Nous sommes deux poseurs de plaques, deux jointeurs qui travaillent sur plusieurs chantiers nous complètent régulièrement.

En quoi ce chantier est-il particulier ?

Ce chantier est très technique de par la taille des espaces, le travail d’acoustique demandé et la coordination avec tous les corps de métiers. Nous devons préparer les sols et murs en prenant bien en compte les bouches de climatisation ou la pose des luminaires à venir. Dans la tranche 1a la pose d’isolant acoustique nous a demandé près d’un mois de travail pour coller parfaitement avec la pose du bandeau lumineux, le résultat en vaut la peine ! Nous faisons un travail visuel et acoustique.

Comment travaillez-vous avec les autres entreprises ?

Nous sommes tous liés, nous devons travailler ensemble pour que le chantier avance correctement.

Quelles qualités sont nécessaires à la pratique de votre métier ?

Le travail de plaquiste demande d’être manuel, minutieux et précis. Pour travailler dans le bâtiment il faut savoir bien communiquer, avec son équipe et tous les corps de métiers et être patient. Il est aussi nécessaire de garder un rythme soutenu, pour tenir les délais du chantier !

Tous les articles du Magazine 150