Jean Boccace (1313 - 1375) Le Décaméron (vers 1350)

ED.Gallimard 2006 – Traduction Giovanni Clerico

Par l'association « Bonheurs de Lecture »

Un festival de nouvelles, du burlesque au sublime.

Aux côtés de Dante et de Pétrarque, Boccace est un des fondateurs de la langue et de la culture italienne. Son Décaméron a eu et continue d’avoir un succès énorme.

C’est un recueil de 100 nouvelles d’une extraordinaire diversité et assemblées de façon tragique et charmante à la fois. Il imagine en effet que pour échapper à la peste noire qui frappe alors Florence (elle fit environ 100 000 morts en quelques mois !) sept jeunes filles et trois jeunes gens, quittent la ville et se retirent à la campagne dans une belle demeure.

Ils y passent dix jours à célébrer toutes les beautés, tous les raffinements de la vie : cuisines exquises, jeux intelligents, musique vocale et instrumentale, danse, et surtout échange, entre eux de contes, de récits, d’histoires de toutes sortes, morales et immorales, scandaleuses ou édifiantes, paillardes ou raffinées.

Maris trompés, nonnes lubriques, amoureux héroïques, femmes émancipées, les six nouvelles que nous avons choisies offriront un bel échantillon de ce superbe répertoire d’histoires drôles, insolentes, pleines d’énergie populaire.

On y découvre en effet un peuple joyeux, plein de fierté, d’indépendance et d’énergie, rebelle à toutes les tyrannies, celle des princes comme celle de l’Église