Mai Juin 2020

Un premier tour pour rien. Voilà à quoi se résument les élections munici-pales du 15 mars dernier. La pandémie de coronavirus a eu raison de notre démocratie locale en portant gravement atteinte à la sincérité du scrutin : 61% des électeurs se sont abstenus, non par désintérêt mais par ce qu’ils ont été dissuadés par ce qui est un mensonge d’Etat. En décembre débutait en Chine une épidémie virale qualifiée de pandémie par l’OMS le 11 mars. Dès le mois de janvier, Mme Buzyn, alors ministre de la santé, alertait le Prédisent Macron et le 1er Ministre sur le risque d’une crise sanitaire d’ampleur inéga-lée. Dans l’intervalle, rien n’a été fait pour assurer la sécurité des Français : pas de masques, pas de gel hydro alcoolique, pas de tests. Le 7 mars, Président de la République nous incitait même à sortir au théâtre, à ne pas changer nos habitudes ! Et le 14 mars au soir, le 1er Ministre annonçait la fermeture des lieux publics en raison de la propagation du coronavirus, décision forte aux effets anxiogènes. Et en même temps, il décidait du maintien du 1er tour des élections municipales qui avait lieu le lendemain... la majorité des électeurs ont pris peur et ne sont pas allés voter, quand le dernier tiers a été inutilement exposé à un risque de contamination. Légèreté coupable d’un gouvernement à la dérive. La logique et le droit commandent d’annuler ce scrutin et de revo-ter une fois l’épidémie passée. Pour mémoire, S Andrieu a le soutien du parti présidentiel : à bon entendeur.

Mars Avril 2020

Quand Serge Andrieu se prend pour le maître de l’univers… Il n’est pas
anodin d’apprendre de la part d’un élu aux affaires depuis 12 ans que 2020 sera l’année du «Big-bang de la démocratie municipale ». Rien que ça.
Quand on sait qu’en astrophysique, le Big-bang succède au néant pour être le commencement d’un tout, on peut légitimement s’interroger sur la
portée du message en termes de bilan municipal de la majorité sortante.
Il faut reconnaitre qu’elle s’attribue facilement les mérites de l’aboutissement des dossiers pourtant initiés avant elle comme la rénovation de l’Hôtel-Dieu, la rocade sud ou le rétablissement de la ligne ferroviaire Carpentras-Avignon. Le vrai bilan doit porter sur les dossiers du quotidien comme la propreté, l’état des voies communales, l’urbanisation et la sécurité. Force est de constater que peu a été fait en ces matières. Ensuite, la démocratie locale passe par la
consultation régulière des administrés : les conseils de quartier ont été
abandonnés et pas un référendum local à l’horizon. En revendiquant le
soutien de La République En Marche (LREM), S Andrieu et ses colistiers ont accepté d’endosser la responsabilité de ce chaos social ambient qui fracture gravement notre société. Big-bang, chaos : autant de formules pour décrire
en fait une situation de désordre génératrice de pauvreté et d’insécurité.
Renverser la table pour tenter de dissimuler les insuffisances du passé, c’est
« Avec vous » contre Carpentras !

Janvier Février 2020

« Le luxe est une affaire d’argent. L’élégance est une question d’éducation». Ce trait de Sacha Guitry traverse l’esprit après avoir lu la dernière tribune du syndic de l’entreprise de relevage en tout genre (relevons ci, relevons ça). Après avoir filé la métaphore à la manière d’un canard boiteux, celui qui fût manifestement un sale gosse encore enfant s’autorise à décréter qui est ré-publicain et qui ne l’est pas. Bertrand de La Chesnais a été privé de certificat,  ayant pourtant servi la République Française pendant 40 ans de manière exemplaire, avec pour seules boussoles l’honneur et la fidélité. La République semble avoir été satisfaite de ses services puisqu’elle l’a élevé au rang de commandeur dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur mais aussi du Mérite. Tant d’années à servir quand d’autres, englués dans le marigot politique, n’ont eu de cesse de se servir. Affirmer dans ces conditions que ce grand serviteur de l’Etat serait « à la solde du FN » relève tout au plus de l’analyse politique de comptoir, pour ne pas dire de la bêtise abyssale. Le Rassemblement National, mouvement politique républicain au même titre que les autres, a jugé préférable de soutenir une liste d’union plutôt que de concourir sous ses propres couleurs : c’est le souhait largement exprimé par les Carpentrassiens. Aussi s’enfermer dans le concept groupusculaire « de la droite et du centre » aura comme conséquence pour ses promoteurs de devenir aussi rares que les truffes !

Novembre-Décembre 2019

La majorité municipale s’est fendue d’une tribune affligeante dans la précédente édition de ce journal dont elle détient, comme c’est l’usage, la ligne éditoriale. Elle accuse son opposition de colporter dans ses tribunes des « erreurs » ou « mensonges », quand elle n’écrirait pas de « fausse vérités » ! Pourquoi l’exécutif se place-t-il sur la défensive ? Pourquoi un tel aveu de faiblesse ? Les informations ou observations que nous avons pu exposer dans ces colonnes depuis le début du mandat ont toujours eu un fondement factuel. Nous n’avons jamais été démentis et de nombreuses questions sont restées sans réponse. Ainsi, nous avons alerté le maire sur l’obligation de faire revenir dans l’actif municipal les murs des abattoirs après la liquidation de la société en charge de leur exploitation : où en est la procédure ? Le conservateur de la bibliothèque-musée est parti précipitamment cet été, après s’être plaint d’être contrarié dans sa mission par les exigences de la municipalité : qu’en est-il du rapport de gestion effectué par le Ministère de la culture et que le maire s’est engagé à transmettre aux élus ? Un agent du service de l’urbanisme a été mis à pied pour avoir été suspecté de faciliter l’obtention de permis de construire : à la demande et aux bénéfices de qui ?

Les élections municipales de mars 2020 seront l’occasion d’une alternance salutaire pour notre ville et l’Union pour Carpentras s’engage à faire toute la lumière sur ces différents dossiers une fois élue.

Septembre-Octobre 2019

La majorité de gauche macron-compatible à la tête de la ville est en bout de course, de sorte que le temps de l’alternance est venu. Notre ville n’a de cesse de s’appauvrir tout en vivant à crédit, son identité provençale a été diluée dans un conformisme culturel aux couleurs de la mondialisation et les projets d’aménagement coûteux comme le parking de la Coulée Verte n’ont rien apporté de structurant et d’utile pour notre territoire. L’exécutif se paie même le luxe de compromettre la phase 2 du chantier de l’Inguimbertine en ayant rompu le lien de conŽfiance indispensable qui l’unissait au Ministère de la Culture en la personne du conservateur en chef, dont le départ précipité ne trompe personne. Quant au chantier du nouvel espace situé en contrebas des Platanes, la précipitation (élections obligent) a pris le pas sur la réflexion : le résultat sera raté et irrécupérable. L’alternance en 2020 est donc une nécessité vitale pour notre ville. Ce renouveau ne sera possible que dans le cadre d’une union la plus large qui doit être conduite par une personnalité sans attache partisane, forte d’une expérience de gestionnaire et qui incarne l’autorité dont a besoin notre ville, après que les déboires judiciaires de l’ancien maire en aient terni la réputation (avec l’assentiment scandaleux de sa majorité). C’est pourquoi nous avons décidé de nous associer au projet d’union initié par Bertrand de La Chesnais, ancien Major Général de l’armée de terre, pour que revive Carpentras !

Juillet-Août 2019

Avec 47,85% de participation, près d’un électeur Carpentrassien sur deux s’est rendu aux urnes dans le cadre des élections européennes. La liste du Rassemblement National est arrivée largement en tête avec 35%, doublant La République En Marche reléguée à 17,7%. Quant aux Républicains, ils plongent à 7,6%, devenant la lanterne rouge des partis dits « traditionnels ». Le RN demeure la première force politique de la cité Comtadine, nonobstant la tentative maladroite du maire Serge Andrieu d’en minimiser la portée. Ce socle électoral particulièrement stable ne saurait se suffire à lui-même dans la perspective des élections municipales où l’humain supplante le parti. Et c’est une bonne chose, s’agissant d’un scrutin de proximité. C’est pourquoi nous invitons les femmes et les hommes de bonne volonté à se retrouver surun projet qui doit transcender les clivages partisans. La gestion de la majorité sortante est critiquable à bien des égards et son bilan est mauvais puisque notre ville ne cesse de s’appauvrir. Une alternative est possible où bon sens, sécurité et investissements durables constitueront les axes programmatiques fédérateurs. Cette échéance municipale est peut-être la dernière pour ceux qui veulent encore changer le cours des choses. Médiocrité et conformisme caractérisent l’actuelle gouvernance. Force de caractère et audace seront au cœur du projet que nous voulons construire pour notre ville dans un esprit de concorde. « Unitas fortitudo, dissentio fragilitas » !

Mai-Juin 2019

A un an des élections municipales, Serge Andrieu commande aux frais du contribuable (16.000€) un sondage destiné à mesurer le degré de satisfaction des Carpentrassiens après 11 années de gestion socialo-communiste, avec en prime une évaluation de sa propre notoriété. En même temps, le quotidien La Provence joue les oracles au moyen d’un article intitulé «A Carpentras, tous dans l’attente d’un signal de Francis Adolphe » publié dans son édition du 1er avril (à moins qu’il ne s’agisse d’un canular…). A gauche, un combat des chefs se joue manifestement en coulisse. En ce qui nous concerne, et que cela soit bien clair, nous n’attendons rien du maire déchu, hormis le fait qu’il disparaisse définitivement des écrans radars politiques. La peine complémentaire d’inéligibilité de 5 ans, en plus des 8 mois de prison avec sursis, pour des faits de violences sur une femme, l’empêche de revenir dans l’arène politique avant 2023. Certes, le condamné de droit commun peut présenter tous les 6 mois devant la Cour d’Appel  une requête en relèvement de cette peine d’inéligibilité. Mais le soutien unanime affirmé par l’actuelle majorité municipale après sa condamnation ne saurait constituer un gage de moralité suffisant. En s’affranchissant de la décence la plus élémentaire dans cette affaire sordide, l’équipe sortante a démontré son peu d’appétence pour la vérité judiciaire et la morale. Les électeurs ne manqueront pas de s’en souvenir dans l’isoloir le moment venu.

Mars-Avril 2019

Il flotte sur Carpentras comme un parfum de précampagne électorale.

Premier indicateur : La majorité municipale a commandé à l’Institut ELABE un sondage de satisfaction auprès des carpentrassiens et aux frais de ces derniers. Un indicateur utile à la préparation des prochaines élections locales qui auront lieu en mars 2020 et qui ne plombera pas les frais de campagne du maire sortant puisque ceux-ci ne peuvent être engagés que dans l’année précédant le scrutin. Un classique du genre. Cependant, une simple déambulation dans la Cité aurait suffi à apporter des réponses concrètes : réseau routier fortement dégradé, fermetures de commerces en centre-ville, insécurité oppressante, paupérisation croissante.

Deuxième indice : le lancement de grands travaux aussi visibles que le nez au milieu de la figure. Le réaménagement du parking des platanes et surtout la création en contrebas  de la nouvelle aire de stationnement destinée à recevoir la foire saint Siffrein. C’est de bonne guerre mais le stratagème ne saurait dissimuler les retards pris dans l’entretien courant  de notre patrimoine.

Troisième preuve : l’affichage ostentatoire du portrait de Serge Andrieu dans toute la ville. Serait-ce le symptôme d’une fièvre narcissique ou plus simplement l’annonce d’une candidature encore en déficit de notoriété ? Sachant que le spectre violent de son prédécesseur hante encore les esprits, le maire semble vouloir prendre aujourd’hui son indépendance. Nous en prenons acte sans être dupes.

Janvier-Février 2019

La colère noire des gilets jaunes va bien au-delà d’une simple question de pouvoir d’achat. C’est un fonctionnement de nos institutions qui est remis en cause, lequel repose sur une dépense publique croissante sans que le quotidien des Français n’en soit fondamentalement amélioré. Ce grand mouvement de contestation populaire invite tous  les élus à se remettre en question dans l’exercice de leurs mandats. Le postulat « Je dépense donc je suis » n’est plus acceptable, de sorte que la gestion en bon père de famille doit devenir la règle. La suppression démagogique de la taxe d’habitation annoncée par le Président Macron va bouleverser la donne puisque l’Etat (c’est-à-dire le contribuable national) sera dans l’impossibilité de compenser la perte de recettes pour les communes à l’euro près. Les caisses sont vides malgré les 1000 milliards de prélèvements obligatoires annuels ! De plus, cette mesure va donner l’impression d’une gratuité des services municipaux alors que ceux-ci ont un coût que la communauté doit assumer. La majorité aux commandes a continué à endetter la ville ces dernières années, de sorte que les marges de manœuvre budgétaires vont être de plus en plus resserrées. Pourtant les chaussées en zone urbaine, au combien délabrées, nécessitent des travaux de remise en état qui tardent. Nous formons le vœu que 2019 sera l’occasion de nombreuses prises de conscience, avec pour boussole le bien commun sans augmentation d’impôts. Bonne et heure année à toutes et à tous.

Novembre-Décembre 2018

Les travaux de rénovation du Pous du Plan vont commencer début 2019 et s’étaleront jusqu’en 2024. Le maître d’ouvrage, Mistral Habitat, aurait souhaité profiter de l’occasion pour procéder à la démolition d’un bâtiment afin d’aérer cet ensemble, le rendre plus agréable à vivre pour les résidents et permettre une lutte plus efficace contre la délinquance endémique  dans cette zone. Mais cette initiative n’est pas possible en l’état, faute de ressources pour la financer. Car la démolition d’un immeuble a un coût qui avoisine le million d’euros que Mistral Habitat n’est pas en mesure de supporter. La commune de Carpentras est en droit de participer à ce financement en demandant une subvention auprès de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). Or, le nouveau programme national de renouvellement urbain 2014-2024 a été présenté fin 2014 et c’est à cette occasion que l’équipe municipale aurait dû présenter une demande d’aide financière pour les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Mais rien n’a été fait pour le Pous du Plan, de sorte qu’aucune nouvelle demande ne peut être présentée avant 2024 et les travaux de rénovation seront terminés à cette date ! Voilà (encore) une occasion ratée d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Il reste que la municipalité a toujours la possibilité de financer cette démolition sur ses deniers propres : la requalification de ce quartier à la mauvaise réputation en vaut le coût. C’est la proposition que nous formulons.

Septembre-Octobre 2018

Par délibération du 14/12/2010, le Conseil Municipal a autorisé la cession à l'euro symbolique des abattoirs de la ville à une société privée, à la condition expresse que l’activité soit poursuivie pendant une durée de 15 ans. "Les Abattoirs du Sud", société exploitante du fonds de commerce, a été placée en liquidation judiciaire le 25/04/2018. Le délai précité n’ayant pas été respecté, les murs doivent être restitués à la commune, leur valeur ayant été évaluée à l’époque à 590.000 €. Or, les immeubles concernés ont été depuis apportés à une SCI A.R.A., avec l’accord du maire de l’époque, F. Adolphe, sans que l’obligation de restitution de l’immobilier ne soit prévue dans l’hypothèse où la condition déterminante de la poursuite de l’activité d’abattage ne serait plus respectée avant terme. Il existe en conséquence un risque caractérisé pour notre commune de ne pas pouvoir revendiquer ce patrimoine immobilier cédé gratuitement à des intérêts privés. Pour mémoire, il n’est pas inutile de rappeler que le bénéficiaire de la délibération, la société « Alazard et Roux », avait touché en 2011 à titre de subventions 148.253 € du Conseil Régional et 74.126 € du Conseil Général (collectivités gouvernées à l’époque par des majorités de gauche). Carpentras est aujourd’hui titulaire d’une créance et nous sommes prêts à apporter notre concours pour qu’il soit procédé à son recouvrement, en ayant recours à la justice si nécessaire. En période de disette budgétaire, la gabegie ça suffit !

Hervé DE LÉPINAU

Juillet-Août 2018

« Le maire F Adolphe a vu son pourvoi en cassation rejeté le 2 mai dernier, de sorte qu’il est définitivement reconnu coupable des faits de violences aggravées sur son ex compagne et condamné à 8 mois d’emprisonnement avec sursis, 5000 euros d’amende et 5 ans d’interdiction des droits civiques, civiles et de famille. Malgré cette décision qui le déchoit de ses mandats, l’intéressé n’a pas hésité à présider les cérémonies patriotiques des mois de mai et juin, bardé de son écharpe de maire, alors qu’il n’est plus en droit d’en porter les attributs du fait de son inéligibilité. Quand l’infamie le dispute au déshonneur… Car l’honneur et le sens des responsabilités commandent qu’un élu condamné démissionne sans attendre quand il n’existe plus de voie de recours possible. Prétendre le contraire est un mensonge que le condamné n’a pas manqué d’asséner avec l’énergie du désespoir. Il doit être dans ces conditions relevé de ses mandats par le Préfet dans le cadre d’un arrêté de démission d’office. Alors, quelles vont être à présent les réactions de sa majorité, des associations féministes, du député Morénas, de la secrétaire d’Etat Brune Poirson, des élus de la COVE, les toutes ces personnes qui le portent à bout de bras depuis des mois sans avoir la moindre considération pour la victime ? Avec cette sinistre affaire, notre ville est devenue la risée du département : il appartient à la majorité de prendre ses responsabilités pour que cela cesse, en démissionnant si nécessaire. »

Mai-Juin 2018

La furie islamiste a encore fait couler le sang des innocents dans ce petit coin de France périphérique sans intérêt pour ce « nouveau monde » en marche. Le sacrifice héroïque du Colonel Beltrame est tout le contraire d’un acte inutile puisqu’il aura ravivé l’esprit de résistance chez de nombreux Français.

Le profil de son bourreau est préoccupant tant ses semblables sont nombreux : binational, délinquant de droit commun, nourri au poison du salafisme. Et Carpentras en recèle des dizaines. Des fichés S sont parmi nous, sans que les forces de police et de gendarmerie en aient la liste précise, ce qui est très inquiétant. Car la sécurité est la première des libertés, et elle ne peut se satisfaire de «Je suis», de bougies et autres lancés de ballons. Nous en avons assez de ces gens qui pleurent les effets dont ils chérissent les causes !

Notre cité comtadine est le théâtre d’actes de banditisme récurrents (tentatives d’assassinat, guet-apens, règlements de comptes...). Face à ce chaos, des cerveaux malades continuent à professer que le danger serait « l’extrême -droite « et que tous les moyens sont justifiés pour « combattre le FN », même au prix de liaisons dangereuses. La majorité porte une responsabilité évidente dans ce triste bilan en laissant prospérer ce terreau mortifère. Les élections municipales de 2020 seront décisives, et la sortie des sortants incapables de restaurer l’autorité, impérative, au risque de voir Carpentras devenir un territoire perdu de la République.

Mars-Avril 2018

« Vaucluse Matin » a fait état «d’incroyables scènes de guérilla urbaine» en évoquant les graves incidents du 22 décembre 2017 (fusillades dans le quartier des Amandiers et prise d’otage qui ont nécessité l’intervention du RAID). Ce quotidien titrait le 18 janvier 2018 « Carpentras : kalachnikov, grenade... découvertes à la faveur d’un banal contrôle d’identité ». Très mal à l’aise devantces faits d’une particulière gravité qui ternissent la belle mécanique de communication de la municipalité, le maire, comme à son habitude quand il est contrarié, perd son sang-froid et accuse l’opposition « de faire de la récupération politicienne »... À cet argument misérable nous répondons que :

1- nous ne sommes pas propriétaires de « Vaucluse Matin », de sorte que ce journal reste maitre de sa ligne éditoriale ; 2- un maire reste comptable du bilan sécuritaire de son mandat : F Adolphe est aux affaires depuis 10 ans, ce qui semble démontrer qu’il a laissé pourrir la situation, préférant les dépenses festives et somptuaires plus porteuses en terme d’image; 3 - « la politique de la ville » et les milliards d’euros engloutis pour l’achat de la paix sociale montre une fois de plus ses limites. Le retour de la sécurité publique dansce qui semble devenir une zone de non droit sera l’enjeu des prochaines élections municipales. Nous nous engageons à mette en œuvre une politique de fermeté à l’égard des voyous qui pourrissent le bien-être dans ces quartiers au préjudice de leurs habitants !

Janvier-Février 2018

« Pour moi vous n’existez plus ! ». C’est en ces termes peu amènes que le maire s’est adressé aux élus de notre groupe le 5 décembre. F Adolphe semble prendre ses rêves pour des réalités : c’est à se demander s’il ne vit pas dans un monde parallèle. Nous nous sommes présentés en début de conseil municipal, et c’est notre droit, afin de vérifier s’il présidait ou non la séance. Pour ensuite voter contre le procès-verbal du précédent conseil qui ne rapporte pas la raison qui nous amène à ne plus siéger, à savoir l’indignité qui frappe ce maire lourdement condamné pour violences conjugales, nonobstant le pourvoi formé contre cette décision. Ce boycott n’est pas une démission mais l’expression légitime de notre refus de normaliser le profil psychologique préoccupant d’un homme politique coutumier d’accès de violence. Nous sommes et restons élus de Carpentras, forts d’un soutien massif de la population qui voit en nous la seule opposition crédible face à une équipe municipale qui devra un jour rendre des comptes pour avoir couvert son chef de file, au mépris de la plus élémentaire décence. Et pendant ce temps, notre ville s’enfonce dans la pauvreté comme l’a sévèrement rappelé un dossier complet paru dans la presse locale, cinglant démenti à cette autosatisfaction coutumière affichée par la majorité municipale. Nous sommes dans le temps des voeux : espérons qu’en 2018 la prospérité revienne dans la cité comtadine et qu’elle retrouve sa fierté. Bonne et heureuse année à tous !

Novembre-Décembre 2017

La dernière séance du conseil municipal s’est ouverte sous le signe des paradoxes. Ainsi, certains élus de l’opposition ont décidé de se mettre en marge de leur groupe au motif d’une nécessaire « union des droites » : le concept novateur de l’union par la division est né dans l’esprit fécond de certains! Cette attitude est non seulement contradictoire mais aussi déloyale : est-il encore nécessaire de rappeler que dans le cadre d’un scrutin de liste, le nom des uns et des autres importe peu. C’est l’étiquette et le programme qui emportent la conviction des électeurs, nos modestes personnes n’étant que secondaires. Aussi, quand l’un de ces critères ne convient plus, il faut avoir l’humilité de démissionner de son mandat. Avoir des principes, c’est bien. Les mettre en oeuvre, c’est mieux.

L’autre paradoxe niche au coeur de la majorité municipale, pourtant friande de ce concept novateur qu’est La République En Marche et sa volonté de mettre à mal l’ancien monde, avec pour boussole la «moralisation de la vie publique». A Carpentras, la morale a bon dos quand la gauche reste soudée derrière un homme pourtant reconnu coupable de faits de violences conjugales, avec à la clé une peine d’inéligibilité de 5 ans. Les associations féministes sont restées silencieuses, les femmes qui l’entourent semblent s’en accommoder, tout comme l’officier de gendarmerie à la retraite, l’ancien policier et l’honorable chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur qui participent à cette majorité. Certes, un pourvoi en cassation suspend les effets de cette peine infamante, mais la culpabilité en fait a été reconnue par la Cour d’Appel, la Cour de Cassation n’étant que le juge du droit. La moralisation de la vie publique ne peut se satisfaire de ce paradoxe et exige que notre conseil ne soit plus présidé par un justiciables lourdement condamné. C’est pourquoi les élus du groupe Carpentras Bleu Marine ont décidé de ne plus siéger tant que Monsieur F. Adolphe présidera le Conseil Municipal.

Septembre-Octobre 2017

Alors que la moralisation de la vie publique semble devenir la préoccupation première de ceux qui nous gouvernent, il existerait une cité où les nouvelles élégances morales du socialisme d’Etat n’auraient pas cours : je veux parler de Carpentras. La doctrine gouvernementale exige dorénavant que tout ministre qui se trouverait en délicatesse avec le code pénal doit démissionner séance tenante. Ainsi, pas moins que quatre ministres ont été contraints de présenter leur démission depuis juin, au rang desquels celui de la Justice, FrançoisBayrou. Bien qu’ayant activement soutenu E Macron pendant la présidentielle, Francis Adolphe semble considérer que l’exigence éthique qui pèseraitsur un ministre, un modeste maire de province peut s’en affranchir, peuimporte qu’il soit par ailleurs condamné. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : telle pourrait être sa devise. Car le maire de Carpentras, à la différence du Garde des Sceaux, a été reconnu coupable de faits de violences aggravées à deux reprises, tout d’abord par le tribunal correctionnel puis par la cour d’appel de Nîmes, laquelle lui a infligé une peine principale de 8 mois deprison avec sursis assortie d’une amende. Une peine complémentaire deprivation pendant cinq ans des droits civils, civiques et de famille a été également prononcée, la Cour ayant manifestement considéré que les faits, certes de nature privée, entacheraient l’honorabilité de l’élu, de sorte qu’il doit être déchu de son mandat et déclaré inéligible. F Adolphe a formé un pourvoien cassation contre cet arrêt, lequel voit ses effets suspendus, considérant être victime d’un « acharnement » (de qui ? De la justice ?). Il n’en reste pas moins que sur le plan factuel, la culpabilité est acquise puisque la Cour de Cassation devra se prononcer sur la régularité de la procédure et non sur les faits. A ce stade de la procédure, l’édile a le devoir de démissionner. Ce n’est plus une question de droit mais d’honneur et de dignité.

Hervé DE LEPINAU

Juillet-Août 2017

La ferme du Castellas n’est plus. L’esthétique du lieu est à présent laissée à l’appréciation de chacun. L’enlaidissement des entrées de ville par l’installation de zones commerciales semblant devenir la norme, Carpentras, sous l’impulsion de son équipe municipale, ne déroge pas à la règle. La construction d’un groupe particulièrement dense de logements sociaux sur un espace limité aggrave la dégradation d’un environnement remarquable pourtant cher au cœur des habitants du quartier.

C’est à croire que la pédagogie de l’erreur ne touche pas certains élus, trop occupés à faire de la statistique ou encore à constituer de futurs foyers de clientélisme. En effet, la concentration de logements se révèle néfaste à moyen terme avec la multiplication des conflits de voisinage et l’installation d’une délinquance insupportable pour les résidents et les riverains. L’intérêt général n’y trouve pas son compte…

Une politique d’urbanisation, ça se réfléchit, ça se planifie. A Carpentras, c’est du coup par coup, sans perspective. Et pendant ce temps, les chaussées de certaines rues se dégradent de plus en plus, au préjudice de la sécurité des usagers.

Rénover les rues, c’est modeste mais utile.

A bon entendeur !

Bon été à toutes et à tous.

Hervé de Lépinau

Mai-Juin 2017

L’enlaidissement des entrées de ville sera certainement le trait marquant du second mandat de la majorité socialo-écolo-communiste de F.Adolphe. Le quartier du Castellas a perdu sa ferme ancestrale au profit d’une énième zone commerciale à l’architecture impersonnelle que ne saurait rehausser la perspective sur le Mont Ventoux, gâchée à jamais. Et cette barre de logements sociaux implantée en bordure vient parachever cette dégradation esthétique d’un environnement cher au cœur des carpentrassiens. Vos élus Carpentras Bleu Marine se sont pourtant opposés à ces projets préjudiciables en ne votant pas les garanties d’emprunts sollicitées par les bailleurs sociaux, tant au conseil municipal qu’à la COVE. Mais les élus dits de droite ont apporté leurs voix à la gauche, de sorte que ces aménagements irréversibles ont vu le jour.

Mêmes perspectives funestes sur la zone des Croisières où une nouvelle zone commerciale est annoncée pour 2018, pendant que des centaines de logements sociaux seront construits en limite du quartier Kennedy. Les commerçants du centre-ville apprécieront car, à terme, c’est bien un déplacement de la zone de chalandise en périphérie de la ville qui est programmé, avec pour conséquence des friches commerciales en cœur de cité. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le centre ancien ne sera plus qu’une ville fantôme, sans que les épisodiques festivités « adolphines » ne soient en mesure de le ramener à la vie.

Comment ne pas suspecter le fait que, derrière cette boulimie immobilière, n’existerait pas une volonté de constituer une réserve électorale dans la perspective des élections municipales de 2020 ? En effet, les derniers scrutins ont montré que les électeurs à Carpentras votent de plus en plus mal (c’est-à-dire pour les candidats soutenus par le Front National)… Qu’à cela ne tienne, changeons les électeurs ! Et ces nouveaux arrivants n’étant pas coutumiers des mauvais travers de la gestion du maire, sur un malentendu, ça peut re-passer !

Mars-Avril 2017

À l’occasion de l’examen des grandes orientations budgétaires de la CoVe pour 2017, vos élus Front National ont tiré la sonnette d’alarme sur les dérives de la mandature de Francis Adolphe, en particulier sur l’inflation déraisonnable des dépenses de personnel.

En effet, le montant total des charges de personnel est passé de 11,1 millions d’euros en 2014 à 12,1 millions en 2016 et devrait atteindre 15,2 millions en 2017 ce qui correspond à une augmentation d’environ 40% depuis le début de la mandature de Francois Adolphe.

L’élargissement des domaines de compétence de la CoVe, comme la petite enfance par exemple, ne suffit pas à expliquer une telle envolée des dépenses. Les citoyens doivent savoir que le taux d’administration de la CoVe est de 4,37 agents pour 1000 habitants ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui est de 2,5 agents pour les EPCI à fiscalité propre.

Francis Adolphe nous explique maladroitement que les dépenses de la CoVe augmentent car les compétences de l’intercommunalité s’élargissent.

Mais cette explication est insuffisante car les transferts de compétences des communes vers l’intercommunalité n’entrainent pas pour autant une diminution des dépenses dans les communes. Pour preuve, à Carpentras, les charges de personnel qui atteignaient 19,8 millions d’euros en 2014 ont augmenté de plus d’un million d’euros pour atteindre 21,1 millions en 2016 ! Les contribuables apprécieront cette nouvelle dérive des intercommunalités. Censées engendrer des économies, ces dernières continuent de creuser le gouffre des impôts locaux. Loin de la politique spectacle que prône généreu- sement le maire avec l’argent des autres, vos élus Front National ne cesseront jamais de défendre une gestion raisonnable et prudente de l’argent public.

Julien Langard

Janvier-Fevrier 2017

2016 aura été une année marquée par le doute et l’inquiétude. Le terrible attentat de Nice du 14 juillet et l’assassinat du Père Hamel à Saint Etienne du Rouvray s’inscrivent dans la continuité des attentats de 2015 et confirment la fin d’une longue période de paix sans précédent en France métropolitaine. L’islamisme et ses réseaux nationaux ont déclaré la guerre à l’Occident en terrorisant les populations civiles et en les contraignant à modifier leur mode de vie. A titre d’exemple, cette année la foire de la Saint Siffreina ainsi été réduite dans son format afin de limiter les conséquences d’une éventuelle action terroriste…

Certains politiques ont une responsabilité majeure dans la mise en place de cette stratégie de terreur en ayant laissé s’installer des foyers de radicalisation. Un clientélisme d’un jour nouveau a influencé le contenu des promesses électorales au seul motif qu’un communautarisme entretenu peut constituer un gage de victoire aux élections. Cette stratégie à courte vue participe de l’expansion territoriale de nos ennemis, pour constituer en définitive un acte de haute trahison. Ces responsables devront un jour ou l’autre rendre compte de leurs actes devant la Justice.

2017 sera certainement une année électorale décisive pour la Nation qui aura le choix entre le statu quo et la restauration de l’autorité de l’Etat. Cinq années de hollandisme ont mis à mal les missions régaliennes, de sorte que notre pays sort terriblement affaibli, donc vulnérable, de ce quinquennat. L’occasion nous est donnée de rappelé que F Adolphe et son équipe ont été de fervents soutiens du Président sortant et de ses gouvernements successifs. Il serait trop facile de faire passer cet engagement militant en pertes et profits.

Les élus de l’opposition patriote vous souhaitent une bonne année, en espérant que le souci du bien commun redonne à notre pays les moyens politiques pour restaurer la paix, l’unité nationale et la prospérité.

Hervé De Lépinau

Décembre 2016

En instituant ses « noëls insolites », L’équipe municipale emmenée par F. Adolphe a, en quelque sorte, anticipé la décision prise par le Conseil d’Etat sur les crèches le 9 novembre dernier. La désacralisation de la fête de Noël est aujourd’hui achevée, au nom du « vivre ensemble » et du laïcisme. Les juges se fondent en effet sur la «pluralité de significations des crèches qui présentent un caractère religieux mais sont aussi des éléments des décorations profanes installées pour les fêtes de fin d’année ». Ils considèrent que «leur installation temporaire à l’initiative d’une personne publique, dans un emplacement public, est légale si elle présente un caractère culturel, artistique ou festif, mais non si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse».

Il convient de «tenir compte du contexte dans lequel a lieu l’installation, des conditions particulières de cette installation, de l’existence ou de l’absence d’usages locaux et du lieu» choisi. Une distinction est ainsi opérée entre «bâtiments publics», où les conditions sont plus sévères, et «autres emplacements publics». Dans les premiers, sièges d’une collectivité publique ou d’un service public, une crèche ne peut être installée, sauf si son «caractère culturel, artistique ou festif» est établi. Dans les seconds tels que parvis de mairie, marchés de Noël, sa présence est légale pendant la période des fêtes de fin d’année. Mais, là encore, à condition d’éviter tout prosélytisme. En d’autres termes, le Petit Jésus a t-il encore sa place dans la crèche, Lui qui doit demeurer le centre de toutes les attentions ? Nos traditions, expressions vivantes des racines chrétiennes de la France, sont rabotées par ceux-là même qui ne trouvent rien à redire quand il s’agit du port du burkini ou de l’expression de revendications confessionnelles étrangères à notre culture et notre histoire. Aussi, permettez-nous de vous souhaiter un Joyeux Noël, tant que nous en avons encore le droit !

Hervé De Lépinau

Novembre 2016

Le conseil municipal du 27 septembre a été une nouvelle fois l’occasion pour F. Adolphe d’injurier avec violence ceux qui posent les questions qui fâchent. « Vous êtes ridicule et menteur ! » : c’est en ces termes que le maire gratifie son opposition, laquelle s’était contentée de rappeler quelques vérités.
La période estivale a été marquée par des épisodes de délinquance spectaculaires comme lemitraillage d’une épicerie à l’arme lourde : notre groupe a alors fait observer qu’au Pontet, une politique de sécurité volontariste a été mise en place avec comme résultat une baisse des cambriolages de 36,15% entre 2014 et 2015. « Faux » nous rétorque le maire, « ils ont augmenté de 34% » ! Pourtant le chiffre avancé provient du rapport de la Gendarmerie pour la Zone de Sécurité Prioritaire Le Pontet-Sorgues-Vedène…Alors, qui a tort, qui a raison ? Nous avons eu ensuite l’outrecuidance de faire observer qu’il n’a pas souhaité remplacer les places de stationnement supprimées dans le cadre du réaménagement du carrefour de l’aqueduc, alors que la possibilité de se garer fait défaut pour les nombreux parents dont les enfants sont scolarisés au collège Marie Pila. Nous apprenons alors de la bouche du maire que le collège aurait ouvert sur sa propriété un « parking »,mais que « les parents ne l’utiliseraient pas » : renseignement pris auprès de l’établissement, il s’agirait en fait de l’ouverture occasionnelle du terrain de sport la semaine de la rentrée, expérience qui n’a pas été renouvelée du fait de la dangerosité de l’accès unique par la rue d’Allemand…
Et quand on l’interroge enfin sur le nombre de commerces qui ont fermé en ville (les 62 rideaux métalliques fermés parlent d’eux-mêmes) il répond par le nombre d’ouvertures (18 en 2016) !
En conclusion, il ne me semble pas que les questions posées soient ridicules. Ce qui est par contre certain, c’est que l’auteur des réponses n’hésite pas à prendre quelques libertés avec la vérité !

Hervé De Lépinau

Octobre 2016

Il est des circonstances où la gestion de la majorité municipale de Carpentras devient bien secondaire, pour ne pas dire dérisoire (à l’image de la pensée qui anime le maire et son groupe d’élus, comme le révèle la lecture de leur dernière tribune). Cet été, le sang des innocents a encore coulé. Il y a eu l’attentat abominable du 14 juillet à Nice. 86 morts dont 10 enfants. Nombre d’entre nous se sont retrouvés dans un état de sidération avant que ne surgissent la colère et le dégoût. Le 26 juillet, le Père Hamel, prêtre catholique, était sauvagement assassiné dans son église alors qu’il célébrait la Messe. L’horreur gravit encore un échelon, et ce n’est pas fini, nous promet-on. Ces massacres ont alors ravivé dans la mémoire collective les attentats de Paris des 7 janvier et 13 novembre 2015.

Une guerre a été déclarée à la France par un pseudo « état islamique », véritable internationale du crime et promoteur d’un fascisme vert se revendiquant d’un islam radical. Or, il n’est un secret pour personne que l’islamisme est en expansion dans le Vaucluse, stimulé par ses prêcheurs de haine qui cherchent à faire basculer des femmes et des hommes de bonne volonté du côté obscur. Il y a en conséquence danger et l’état d’urgence n’y peut pas grand-chose.

La communauté musulmane de Carpentras revendique 13 000 membres, de sorte qu’elle doit jouer un rôle de premier plan dans la construction durable de la concorde civile. C’est pourquoi nous lançons un appel aux citoyennes et citoyens de confession musulmane soucieux du bien commun afin qu’ils contribuent à la lutte contre la radicalisation de l’islam dans notre commune. Aider à séparer le bon grain de l’ivraie est certainement le moyen le plus efficace de combattre les amalgames. La paix sociale doit se construire ensemble et en vérité. A défaut notre société multiculturelle deviendra multiconflictuelle.

Hervé De Lépinau

Septembre 2016

Notre ville est belle, pourtant elle le serait davantage encore si chaque travailleur pouvait subvenir à ses besoins et à celui de sa famille. Hélas, comme le souligne la chambre régionale des comptes, la situation de l’emploi dans notre commune ne cesse de s’aggraver avec un taux de chômage supérieur à 19% pour les hommes et 21% pour les femmes.
Afin de défendre l’emploi local, notre groupe a demandé à ce que soit insérée dans les appels d’offres publiques de Carpentras et de la CoVe une clause permettant d’empêcher les entreprises d’employer des travailleurs détachés. En effet, le dispositif européen des travailleurs détachés permet aux entreprises d’employer des salariés étrangers tout en payant les charges de leur pays d’origine. Ce dispositif entraîne une concurrence déloyale au détriment des emplois en France et encourage des conditions de travail trop souvent indignes.
Selon les chiffres établis par le Conseil Économique Social et Environnemental, le nombre de travailleurs détachés atteignait 212.641 personnes en 2013, dont 43% dans le BTP.
Certains l’estiment beaucoup plus élevé, compte tenu de la fraude, et l’évaluent à 500.000 personnes. La plupart de ces travailleurs viennent du Portugal, de Pologne ou de Roumanie, avec des charges sociales moins élevées qu’en France. Malheureusement, les règles ultralibérales de l’Union européenne ne nous permettent pas légalement de refuser d’employer des travailleurs détachés.
Nous avons donc demandé à intégrer aux appels d’offres passés par notre collectivité une clause stipulant que, pour des raisons de sécurité, les travailleurs détachés devront parler et comprendre le français sur leur lieu de travail. Si tel n’était pas le cas, l’entreprise devra prendre à sa charge les services d’un interprète. Ainsi, à défaut de ne pas pouvoir interdire les travailleurs détachés, nous pourrons faire en sorte qu’ils reviennent plus chers pour favoriser la main-d’oeuvre locale.

Julien Langard

Eté 2016

Reviennent régulièrement en séance du conseil municipal des délibérations relatives aux garanties d’emprunt sollicitées par les opérateurs HLM auprès des collectivités, préalables indispensables aux financements de leurs projets immobiliers.
L’occasion nous est donnée de rétablir la vérité quant à la position adoptée depuis le début par notre groupe sur cette question. Notre action politique est animée par le souci du bien commun et de la dignité humaine. Les citées HLM sont particulièrement nombreuses pour une ville de 30.000 habitants. Avec pratiquement 20% de logements sociaux sur la commune, nous considérons que la priorité est de réhabiliter le parc existant avant de construire de nouveaux logements, car certains ont dépassé le seuil de vétusté pour basculer dans l’insalubrité. Or, des personnes vivent dans ces espaces dégradés et se retrouvent blessées dans leur dignité.
C’est pourquoi nous avons toujours voté pour les garanties d’emprunts destinées aux réhabilitations et contre celles destinées à la construction de programmes neufs.
Or, F.Adolphe a délivré bon nombre de permis de construire pour de nouveaux logements (près de 450), alors que la vétusté de l’existant n’est pas prête d’être résorbée. Dans quelle mesure ne cherche-t-il pas à faciliter ainsi une politique de changement de population, donc d’électeurs, puisqu’à ses yeux, on vote de plus en plus mal à Carpentras (jouant par ailleurs sur les départs de carpentrassiens dégoutés par le climat qui règne sur la ville) ?
Ainsi, que les habitants des quartiers dégradés soient assurés de notre volonté d’améliorer leur cadre de vie, malgré la propagande honteuse distillée lors des dernières élections municipales pour dénigrer notre équipe et notre programme sur ce sujet. Pour rappel, nous avons perdu les élections à 306 voix, écart principalement creusé sur le bureau de vote du Pous du Plan.
Nous sommes donc favorables à une politique du logement social mais à condition qu’elle soit responsable.

Hervé De Lépinau

Mai 2016

Le maire de Carpentras s’est félicité du contenu du rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qu’il considère comme un satisfecit de sa gestion. Il faut reconnaitre que F. Adolphe et son équipe sont adeptes de la méthode Coué. A tout seigneur tout honneur, la CRC n’a pas relevé de manquement susceptible de constituer une infraction pénale : entre nous, c’est la moindre des choses….
La réalité exposée par ce rapport est préoccupante pour mettre en évidence des indicateurs qui n’augurent rien de bon pour Carpentras. «…une population particulièrement vulnérable» et «un nombre important de foyers fiscaux non imposables» : telles sont les constatations liminaires faites par les magistrats qui relèvent un appauvrissement préoccupant des carpentrassiens. Ce constat tranche nettement avec le « tout va très bien Madame la Marquise » susurré au fil des conseils municipaux.
Il a été ensuite mis en évidence une absence de pilotage financier marqué par une trésorerie pléthorique à laquelle s’additionne un recours massif à l’emprunt, sans que les impôts diminuent pour autant. Ainsi, un trésor de guerre s’accumule en prévision des prochaines échéances électorales, à l’image de la pharaonique coulée verte sortie de terre fortuitement avant les élections municipales… Et le remboursement des emprunts sera laissé à la charge des générations futures qui s’en débrouilleront, surtout si l’équipe sortante n’est pas reconduite.
Enfin, les dépenses de personnel sont considérées comme excessives, aggravées par le coût des chargés de mission et autres contractuels proches du cabinet du maire, comme l’avaient d’ailleurs dénoncé les syndicats municipaux en 2015.
Et le développement économique reste le parent pauvre, le volontarisme factice du maire n’ayant pas inversé la tendance. La part des établissements situés en zone d’activité est relativement faible, situant Carpentras en fin de classement des principales communes du département.
En conclusion, il n’y a pas de quoi pavoiser.

Hervé De Lépinau

Avril 2016

Le dernier conseil municipal a révélé qu’une fois de plus le budget de la commune n’offre aucune visibilité et aucune projection dans l’avenir.
Vue la situation actuelle ce n’est pas le moment de jouer avec l’argent du contribuable.
Comme le révèle le rapport de la cour des comptes, il n’y a pas de budget prévisionnel précis.
La commune ne sait toujours pas prévoir un budget sérieux en effet :
Pourquoi supporte-t-elle des charges de centralité trop élevées ?
Pourquoi l’intégration dans l’intercommunalité est-elle trop faible ?
Pourquoi les mutualisations de services sont – elles si peu développées ?
Elle pourrait faire de réelles économies !!
Pourquoi a-t-elle tant recours à l’emprunt alors que le besoin réel ne le nécessite pas ?
Toutes ces remarques montrent un manque de professionnalisme et de visibilité dans la gestion du budget.
Autre sujet abordé : le logis des jeunes occupé par 25 migrants depuis février 2016, le maire a accepté de façon unilatérale d’accueillir des émigrés sur Carpentras, le conseil municipal n’ayant pas été consulté.
Il a été prétexté que l’arrivée de ces hommes permettrait de renflouer les finances du logis des jeunes… Pauvre gestion !

Margueritte-Marie Bévillard

Mars 2016

L’année 2016 commence mal à Carpentras avec l’arrivée de 25 « migrants » hébergés au Logis des Jeunes.
Absence totale d'information, de concertation, de délibération en Conseil municipal, des administrés mis devant le fait accompli. Tout dans cette affaire porte la marque de la "gouvernance Adolphe » : Mépris pour les citoyens, pour la démocratie.
Aussi posons-nous quelques questions :
Qu’est-ce qu’un migrant ? Ce mot sert maintenant à désigner aussi bien de vrais réfugiés de guerre que des immigrés clandestins en infraction totale avec nos lois. Il est connu maintenant que nombre d’entre eux ne viennent pas de pays en guerre, mais qu’ils recherchent les avantages sociaux que l’Europe leur fait miroiter.
Qui va assumer le coût de leur prise en charge ? Comment vont-ils s’occuper ? Durée de leur accueil ?
Que fait le maire pour veiller au respect des personnes et éviter que s’installe à Carpentras une situation explosive que connaissent d’autres communes confrontées au même problème ?
La solidarité oui, mais d'abord envers nos prochains - plutôt que nos lointains. Ayons le bon sens de bien nous occuper des Carpentrassiens en difficulté (et ils sont nombreux), avant de vouloir, par idéologie, « sauver le monde ».
Enfin, les Carpentrassiens sont-ils d’accord ? Devons- nous supporter les conséquences des politiques de nos gouvernants successifs de gauche comme de droite ? N’oublions pas qu’aux dernières élections les Carpentrassiens ont montré par les urnes qu’ils rejettent la politique actuelle : 52% ont voté pour la liste de Marion Maréchal Le Pen alors qu'au premier tour le parti de M. Adolphe n'a obtenu que 16,5%.
Au passage, notons les échanges de politesses : Estrosi sauvé en 2015 aux régionales par la gauche, comme Adolphe sauvé en 2014 à Carpentras par Julien Aubert, aujourd'hui vice-président à la Région.
Mépris pour les citoyens, pour la démocratie !

Jeanne Yvan

Février 2016

« Les misérables » : voilà le titre qui pourrait être retenu pour qualifier les acteurs des élections régionales, qu’ils soient issus de la droite molle ou de la gauche plurielle. Ces mêmes qui ont si mal géré les affaires publics mais sont si prompts dans l’art de défendre leur pré carré. Alors que la liste Front National s’est contentée d’argumenter sur ses propositions pour notre région, ses adversaires n’ont eu qu’un seul programme : faire battre Marion Maréchal Le Pen. Et les citoyens dans tout ça? Peu importe, la perspective de voir le FN diriger démocratiquement une collectivité locale justifiait cette hystérisation du contexte électoral.
Et au maire de Carpentras d’apporter son écot à cette vaste opération de conditionnement des masses en appelant à voter en Vaucluse pour la liste menée par J. Aubert, après que les socialistes se soient faits hara-kiri en pleine campagne, au mépris de leurs électeurs. Une sorte de retours d’ascenseur en faveur du sémillant député UMP qui avait facilité l’élection de la liste de gauche aux municipales.
Une fois de plus F.Adolphe a échoué : le FN est arrivé en tête à Carpentras, comme aux départementales de mars. La gauche est désavouée mais l’édile méprise, comme à son habitude.
Après avoir fait perdre la droite à Carpentras (et avoir perdu dans le Vaucluse), J. Aubert va démissionner de ses mandats de conseillers municipal et communautaire, une melonite aiguë l’appelant à siéger dorénavant au Conseil Régional. Et A. Laval, en toute logique, devrait rejoindre la majorité municipale, l’UMPS ayant été officiellement portée sur les fonts baptismaux.
Le groupe Carpentras Bleu Marine est à présent la seule opposition crédible, structurée et force de propositions dans la perspective des élections municipales de 2020, sauf à ce que la majorité relative de gauche retrouve un sursaut d’honneur et présente sa démission, faible de ses défaites électorales successives et de la perte de confiance des agents municipaux.

Hervé De Lépinau

Janvier 2016

NDLR / Le texte de la liste “Carpentras Bleu Marine” n’ayant pas été transmis dans les délais impartis, nous n’avons pu le publier.

Décembre 2015

Notre petite actualité locale doit légitimement s’effacer devant la tragédie qui a endeuillé la Nation le 13 novembre dernier. Et la période de fêtes qui s’annonce aura un goût amer, tant la barbarie de ceux qui détestent la France a saisi d’effroi tout un peuple habitué à la quiétude du lendemain. Notre pays est en guerre et nous ne pouvons l’admettre, du fait du caractère non conventionnel de l’agression. L’ennemi n’est pas au-delà de nos frontières mais chez nous, parfois au seuil de notre porte sans que nous le sachions. En voulant faire de notre passé table rase, en remisant notre histoire au rang des objets de brocante, en faisant de l’identité un gros mot, notre société a accouché de monstres après 45 ans d’une gestation haineuse.
Le sens critique de tout un peuple a été contraint sous le boisseau du politiquement correct. La passion du débat s’est perdue à coup de « padamalgam ». Bref, l’esprit français a capitulé devant la pensée unique. Le poison de la mauvaise conscience a eu raison au final de notre système immunitaire.
« Comment voulez-vous que des gens qui ont peur des mots soient courageux devant des terroristes ? » s’interroge le criminologue Xavier Raufer. Car dans ce conflit sans précédent, il ne nous est pas permis de nommer l’ennemi. Au risque de stigmatiser. Or, il n’est pas possible de nous défendre si nous ne définissons pas l’adversaire. L’islamisme, véritable internationale du crime à l’instar du communisme au XXème siècle, est ce démon qui veut notre perte.
Comme ses précurseurs brun et rouge, le fascisme vert sera vaincu, à condition que les femmes et les hommes de bonne volonté décident de renouer avec cet héritage culturel, philosophique et spirituel qui a forgé l’oeuvre civilisatrice de la France. Et il est de notre devoir de faire découvrir ce trésor aux nouveaux venus afin qu’ils se l’approprient et devienne un ferment de paix. L’espérance ne doit pas déserter nos coeurs, au risque de perdre le combat.
Joyeuse fête de la Nativité

Hervé De Lépinau

Novembre 2015

« L’Etat, c’est moi ! » Telle pourrait-être la devise de F.Adolphe qui, lorsque fusent les critiques sur sa gestion, considère qu’on « dénigre », voir qu’on « salit » la ville. Voilà une manière un peu réductrice d’esquiver le débat tout en jetant l’opprobre sur ceux qui n’ont pas sa conception de ce que doit être Carpentras. La mise en cause de la politique du maire n’est pas l’apanage des élus d’opposition : elle vient aussi de l’intérieur du dispositif, tant les ressources humaines municipales semblent aujourd’hui malmenées.
A l’entrée du Conseil du 29/09/2015, se trouvaient réunis en intersyndicale des employés municipaux venus dénoncer les constantes dégradations de leurs conditions de travail et réclamer des moyens humains et techniques afin de SERVIR efficacement la population carpentrassienne. Et de regretter le peu de considération, pour ne pas parler de respect, que leur porte l’équipe dirigeante.
Un ressort essentiel de la mécanique municipale est en effet brisé. Les promesses d’embauches faites par le maire lors des dernières élections ont favorisé les contrats précaires sans visée stratégique pour la collectivité. Et aux employés de dénoncer « les projets pharaoniques » particulièrement gloutons sur le plan budgétaire portés par la majorité municipale au détriment des services de proximité (sécurité, propreté, entretien…) garants du bien-être des habitants de la Cité et des touristes qui la visitent.
Les employés municipaux font plus qu’exercer un métier ou occuper un emploi : ils sont au service des citoyens et participent à une entreprise commune. A condition que la feuille de route soit lisible et les agents considérés. « Il n’est de richesse que d’hommes » écrivait le philosophe Jean Bodin. Ce trésor a été pillé ici sans vergogne. Conscients du travail quotidien de ces chevilles ouvrières sans qui rien n’est possible, nous comprenons le sens de leur démarche et les soutenons pour qu’ils soient reconnus et encouragés dans leurs fonctions.

Hervé De Lépinau

Octobre 2015

Carpentras Bleu Marine

Le maire a fait savoir qu’il est disposé à accueillir sur notre commune des « migrants », s’inscrivant ainsi dans le grand courant de générosité qui fait écho à un phénomène migratoire qui submerge l’Europe. La gauche morale se drape dans l’émotion pour se dispenser de toute analyse critique qu’exige la raison, éludant ainsi les bonnes questions. Carpentras, une ville pauvre de Vaucluse, lui-même 7ème département le plus pauvre de France, est-elle en mesure de fournir un effort supplémentaire ? « Charité bien ordonnée commence par soi-même » : occupons-nous d’abord de nos concitoyens en situation de grande précarité avant de vouloir soulager toute la misère du monde, en sachant que notre ville connait un taux de chômage d’environ 20% et que 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
F. Adolphe a tenté une justification hasardeuse en faisant un parallèle avec l’accueil des « boat -people » : il a omis cependant de rappeler que ces milliers de réfugiés avaient fui au péril de leur vie non pas un pays en guerre mais une dictature communiste, régime totalitaire et tortionnaire. Mais pourquoi s’encombrer de ce genre de considération quand on n’hésite pas à s’associer avec le communisme pour remporter sur le fil une élection municipale…
Et comment financer cet accueil quand les caisses sont vides ? Le maire tente de nous rassurer en précisant que la note sera présentée à l’Etat. Comment y croire quand on sait que la Dotation Globale de Fonctionnement allouée aux communes ne cesse de diminuer et que ce même Etat n’honore pas ses engagements financiers ?
Et quel sort va être réservé aux 200 000 illégaux qui rentrent chaque année sur notre territoire ? Ne sont-ils pas eux aussi des « migrants » qui fuient quelque chose ? Ne peuvent-ils pas revendiquer à présent les mêmes droits que ceux qui font l’actualité ?
Une certitude : les contribuables vont passer à la caisse. Car c’est bien connu, le socialisme, c’est la générosité avec l’argent des autres.

Hervé De Lépinau

Septembre 2015

A l'image de ce gouvernement socialiste qu'il soutient, le maire de Carpentras n'a manifestement qu'une obsession: le Front National. Nous en voulons pour preuve les deux dernières tribunes de la majorité municipale. Je considère d'ailleurs avoir été gravement diffamé dans la tribune du mois de mai 2015.
Le texte litigieux suggère sur la forme interrogative que je tiendrais des propos racistes. Pour étayer cette diffamation, il est fait état d’un article de l’Express du 9 avril 2015 qui reprend un fragment d’un article du Figaro dans lequel je suis cité, pour asséner ensuite : « Monsieur de Lépinau banalise par ses propos des crimes contre l’humanité » (sous-entendu: à l’instar de J.M.Le Pen). Rien que ça. Ce raccourci procède d’une malhonnêteté intellectuelle scandaleuse. L’exigence de vérité aurait dû inciter les auteurs de cette tribune à reprendre l’information à sa source, soit l’article du Figaro du 8 avril 2015, pour constater que mes propos exprimaient au contraire ma consternation face aux dernières déclarations du fondateur du FN.
Cet article est sans ambiguïté quant à mes intentions puisqu’il est écrit : « Même condamnation de la part du jeune frontiste Hervé de Lépinau… ». Et lorsque j’ai parlé de « ces histoires », il s’agissait des polémiques sur des évènements tragiques de la seconde guerre mondiale inutilement entretenues par J.M. Le Pen. D’ailleurs, les journalistes du Figaro et de l’Express ne l’ont pas compris autrement, comme le révèle la lecture in extenso de leurs articles.
La cinglante défaite de F. Adolphe à l’élection départementale a manifestement fait perdre tout sens de la mesure à son équipe pour recourir médiocrement au mensonge après avoir déserté le terrain des idées. Ce procédé méprisable est de surcroît financé avec l’argent des contribuables. Le devenir de la zone des Croisières ou la taxe sur les enseignes que souhaite activer le maire au préjudice des artisans et commerçants de la ville sont des sujets qui intéressent davantage les Carpentrassiens.

Les élus Carpentras Bleu Marine

Eté 2015

La capitale du Comtat deviendra-t-elle la capitale du crime ?
Ces derniers temps, notre ville a été le théâtre de plusieurs agressions sauvages. Lundi 4 mai, rue Terradou à deux pas du centre-ville, un jeune homme est agressé au couteau par deux voyous. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait reçu plusieurs coups au ventre et à la tête. Le samedi précèdent, rue Raspail, c’est une dame de 59 ans qui est blessée par un voleur qui lui a arraché son sac. Tout le monde se souvient également de l’agression à la hache sur la terrasse d’un café devant la mairie il y a quelques semaines. La liste est longue….
Alors que les premiers touristes commencent à arriver dans notre cité et que nous nous réjouissons de la réouverture de la gare, nous sommes particulièrement inquiets par cette recrudescence de la violence qui contraste avec le discours d’autosatisfaction du Maire sur la question sensible de la sécurité.
Les élus de Carpentras Bleu Marine tiennent à rappeler que la sécurité est la première des libertés. La liberté de marcher sans crainte dans la rue, de jour comme de nuit, que ce soit en centre-ville, aux Amandiers, à Serres ou au Castellas. La liberté de déposer ses enfants à l’école en sachant qu’ils sont en lieu sûr. La liberté de prendre les transports en commun à toute heure sans être importuné.
L’impunité est un état d’esprit chez un nombre croissant de délinquants, confortés par la politique laxiste de Mme Taubira. La Majorité socialocommuniste de Francis Adolphe va probablement continuer à nous expliquer, comme elle le fait depuis toujours, que les chiffres de la délinquance sont en baisse et que l’insécurité n’est qu’un sentiment. De notre côté nous préférons rester lucide et garder les pieds sur terre car nous ne sommes pas dupes.
Nous souhaitons à ce propos la bienvenue au nouveau commissaire de police et renouvelons notre soutien aux forces de police dans leur mission de plus en plus difficile de maintien de l’ordre.

Les élus Carpentras Bleu Marine

Mai 2015

D’aucuns ont présenté cette élection départementale sur le canton de Carpentras comme le 3ème tour des municipales pour la capitale comtadine. Dans cette perspective, la lecture des résultats permet de dégager quelques enseignements.

  1. F. Adolphe, réélu maire en mars 2014 avec un faible écart de 306 voix, est battu un an plus tard par 510 voix : ce résultat traduit incontestablement un désaveu de sa politique municipale.
  2. Les taux de participation sur Carpentras étaient de 71,53% pour les municipales et 63,47% pour les départementales, soit un écart limité de 8 points : la liste socialo-communiste totalisait 5894 voix quand le binôme du socialisme « sans étiquette » recueillait 5366 voix, soit une perte de 528 électeurs qui n’ont plus renouvelé leur confiance au maire sortant. 5588 suffrages s’étaient portés sur la liste FN/RBM puis 5876 en faveur du binôme Lépinau / Thomas de Maleville, soit un gain de 288 voix pour la droite. A l’évidence, les carpentrassiens ont renouvelé leur confiance aux conseillers municipaux d’opposition et plébiscitent leur travail de contrôle sans concession de la majorité en place.
  3. Les 16% de J. Aubert ont été confirmés d’un scrutin à l’autre. Le binôme UMP-UDI n’ayant pu accéder au 2nd tour des départementales (pour ne pas avoir dépassé les 12,5% des inscrits), preuve est faite que Carpentras aurait immanquablement basculé à droite aux dernières municipales si le sémillant député de la 5ème circonscription avait eu l’humilité et la sagesse de retirer sa liste dans l’entre-deux tour. Mais l’ambition peut-elle être humble et sage ?

Marie Thomas de Maleville et Hervé de Lépinau remercient chaleureusement ceux et celles qui leur ont renouvelé leur confiance et sauront s’en montrer dignes en oeuvrant au sein du Conseil Départemental pour le développement et l’aménagement de Carpentras, cette ville qu’ils aiment tant.

Les élus Carpentras Bleu Marine

Avril 2015

La vie est souvent faite de petites choses : tout le monde connait l’adage. A Carpentras, la majorité municipale se complait dans le grandiose, l’onéreux, le glorifiant : la coulée verte en est la preuve flagrante. Un Parking agrémenté d’un jardin pour près de 20 millions d’euro (ce qui fait cher la place de stationnement ou le m2 de verdure). L’envers du décor révèle une situation moins brillante. Pour s’en convaincre, il suffit de déambuler dans le centre-ville ou encore dans le hameau de Serres pour constater le mauvais état de la voirie. Notre coeur de ville, censé constituer la vitrine touristique de notre capitale comtadine, n’est qu’une succession de nids de poule. Mais on expliquera que la dotation de l’Etat ayant diminué, la Commune n’est plus en mesure d’entretenir ses rues. Circulez, y’a rien à voir !
Effectivement, les touristes ne font que passer puis s’en vont, avec en mémoire l’image d’une ville qui se délabre, face à la beauté massive du Mont Ventoux et le délicat décroché des Dentelles de Montmirail.
Et pourtant, que notre ville est belle et ne demande qu’à le rester, à condition de se donner les moyens d’effacer les rides du temps. Mais la majorité préfère financer des images éphémères, insolites ou festives, politique de communication oblige.
En passant sur la rocade entre la route d’Orange et le Pôle Santé, l’oeil est attiré par une immense tour de béton qui croît chaque semaine, de manière anonyme. Il s’agit en fait du chantier de la grande mosquée construite sur un terrain vendu par la ville, après que celle-ci a racheté le local de l’avenue Notre-Dame de Santé. Et la taille de l’édifice contraste avec la petitesse de l’aire réservée au stationnement. Sachant que le bâtiment a une capacité d’accueil d’environs 1200 personnes, où garer les véhicules ? Les habitants du quartier de la Quintine et du Chemin de Lira l’apprendront bientôt à leurs dépens. Mais il s’agit certainement d’une petite chose sans importance….

Les élus de Carpentras Bleu Marine

Mars 2015

La Commission d'Appel d'Offre du 27 janvier 2015 a été l'occasion de mettre en lumière une situation particulière à Carpentras en ce qui concerne le sujet sensible de la collecte des ordures ménagères. L'analyse des offres de remplacement ou de mise en place "de conteneurs enterrés dans les quartiers de la ville de Carpentras" était l'occasion de découvrir que:

  • le coût de ces installations est supporté par les contribuables de Carpentras alors que la compétence a été transférée à la COVE (et à un prix moyen de 8500 €'ul nité, l'objection est légitime);
  • ces conteneurs enterrés ne permettent pas de pratiquer le tri sélectif, et aucune solution complémentaire n'est envisagée.

Ainsi des milliers de foyers carpentrassiens sont privés de facto du tri sélectif alors que la majorité de la population y est astreinte. "Un geste à la portée de tous" nous rappelle le guide du tri édité par la COVE. Et pourtant, certains en sont exclus. Par ce qu'ils n'en sont pas capables ? Parce que l'écologie serait réservée à une élite aux antipodes des plus modestes ? Cette situation met en évidence non seulement une forme de discrimination au préjudice des habitants de certains quartiers mais aussi une incohérence dans la nouvelle procédure de collecte voulue par la COVE. En effet, les économies financières que le tri est censé générer dans le processus de traitement se trouvent limitées par ces quantités importantes de déchets non triés qui devront être retraités.
Le maire de Carpentras est le président de la COVE: il dispose ainsi des pouvoirs pour mettre un terme à ces dysfonctionnements. Et faire en sorte que notre ville ne présente plus ce spectacle affligeant de sacs poubelles qui s’ammoncellent et de bacs à ordures qui débordent !
"Nous allons actionner tous les leviers disponibles, d'autant que la COVE et la Ville ont maintenant uni leurs forces..." s'enorgueillissait F.Adolphe lors des voeux. Il est tant de passer des paroles aux actes, les citoyens s'impatientent.

Hervé DE LEPINAU

Février 2015

« Faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais » : telle pourrait être la devise de Francis Adolphe, tant l'écart est grand entre les déclarations d'intention affichées et la réalité des actes.
La cérémonie des voeux en a été la preuve par trois. Ainsi, ces attentats effroyables qui ont frappé notre Nation en ce début d'année ont été l'occasion pour le Maire d'appeler à l'unité en souhaitant « que 2015 soit l'année de la reconquête de cette union qui peut parfois nous faire défaut... ». Ça ce sont les paroles. Dans les faits, ni les élus d'opposition de la liste « Carpentras Bleu Marine », ni Mme le député de la 3ème circonscription, Marion Maréchal Le Pen, n'ont été appelés à participer au rassemblement des « personnalités politiques et religieuses » qui s'est tenu en mairie, à l'initiative de F. Adolphe, le lendemain de la fusillade mortelle à Charlie Hebdo. C'est en quelque sorte l'appel à l'unité mais sans les autres... (qui représentent quand même plus de 42% des électeurs de la commune). Comme il n'a pas d'avantage proposé à son opposition municipale à venir sur scène pour la minute de silence lors des voeux : voilà une belle image d'unité à laquelle nous aurions simplement participé, conscients de la nécessité de se rassembler pour faire face à la menace. Mais le Maire a préférer rater son rendez-vous avec l'Histoire et se retrancher derrière un sectarisme incompréhensible au regards des circonstances.
A l'édile d'endosser ensuite son costume de président de la COVE en appelant à « agir ensemble pour l'intérêt général du Comtat Venaissin sans que quiconque ne songe à régner sans partage... » : c'est beau comme une crèche. Sauf que les pouvoirs de l'intercommunalité sont dans les faits concentrés dans ses mains avec les nominations d'un directeur de cabinet et d'un directeur général des services communs à Carpentras et à la COVE.
En résumé, 2015, ce sera pour le Maire « l'unité à moitié» et « le partage du pouvoir avec moimême ! ».

Hervé DE LEPINAU

Janvier 2015

Et c’est reparti pour un tour des « Noëls insolites ». Déjà, pourquoi Noël au pluriel ? Ceux composés par notre compatriote Saboly honoré cette année? Et bien non, vous n’y êtes pas du tout. Noël pluriel sous le règne de M. Adolphe, c’est un peu comme la gauche plurielle : un fourre-tout, un bric-à-brac assourdissant et criard, un véritable festival du mauvais goût qui n’a plus grand-chose à voir, non pas avec le Grand Soir mais avec la belle nuit de Noël si chère à notre enfance. Je cite la description de quelques unes de ces animations, tirée du site officiel de la mairie : « Entre mirages et maléfices, les ensorceleurs, marabouts et autres chimères envoûteront la rue, troubleront vos sens et illumineront vos hallucinations. Suivez leurs facétieuses divagations, goûtez aux sortilèges ! » Une autre : « Les Irréels forment un peuple parallèle aux humains. On ne sait s’il s’agit d’une civilisation millénaire, d’une tribu futuriste ou d’une espèce méconnue. Vivent-ils à nos côtés depuis toujours sans que nous puissions les rencontrer ? Sont-ils l’image hybride de notre mutation à venir ? » Inutile de préciser que dans ce bazar fantasmagorique et hallucinogène, les tambourins et galoubets ne sont pas de la fête, les pôvres ! Trop ringards, sans doute, trop provençaux peut-être…
Nous sommes là à mille lieues de nos racines, notre identité, nos traditions. Tout cela est bien évidemment gratuit, c’est à-dire en langage socialiste : payé par les impôts du contribuable pour des montants qui restent mystérieux comme la belle nuit de Noël. Restons dans le ton des Noëls de M. Adolphe : hallucinant !
Au passage, est-ce ainsi que l’on fera aimer notre Provence, notre France à ceux qui sont venus d’ailleurs et qui resteront chez nous ? En leur proposant des divagations ineptes ? En toute bonne foi, nous en doutons, comme beaucoup dans cette ville. Mais ne perdons pas espoir ! Les élus du groupe Carpentras Bleu Marine vous adressent leurs meilleurs voeux et « a l'an que ven...! »

Hervé DE LEPINAU

Décembre 2014

Un lieu emblématique de notre ville, qui a vu naitre bon nombre de nos concitoyens, va rouvrir ses portes. L'ancienne maternité de Carpentras, située rue Alfred Michel, a enfin trouvé un affectataire depuis sa fermeture il y a 10 ans. C'est l'association RHESO qui devrait investir les lieux prochainement. C'est une sorte de clin d'oeil du destin puisque cette association a entre autre pour objet d'accompagner les femmes victimes de violences conjugales. Après avoir permis aux femmes de donner la vie, ce lieu d'accueil va à présent les aider à rester en vie. Cette mission répond à une véritable urgence puisqu'environs 6 500 femmes subissent des violences dans leur couple en Vaucluse et Carpentras n'est pas épargnée.
Frapper celle qui partage votre vie, c'est comme frapper celle qui vous a donné la vie. Et pourtant il ne viendrait à personne l'idée de violenter sa propre mère. Mais les faits sont là et RHESO contribue à restaurer dans leur dignité ces femmes blessées grâce à une prise en charge spécifique et un hébergement d'urgence si nécessaire. Sortir de l'isolement psychologique, se libérer d'une dépendance affective toxique, admettre son statut de victime, reprendre confiance en soit, autant d'étapes nécessaires pour avancer sur le chemin de la reconstruction.
RHESO porte avec intérêt cette noble cause pour avoir organisé un colloque le 18 octobre 2011 sur les auteurs de violences conjugales en partenariat avec la ville de Carpentras. Des spécialistes de la question (magistrats, psychologues, responsables associatifs) sont intervenus sur ce douloureux sujet, après un mot d'introduction du Maire.
Cet engagement communal procède également de la subvention accordée à l'association cette année (14 185 €) et votée à l'unanimité. Les clivages politiques doivent s'effacer quand il s'agit de la défense de valeurs universelles. A ce titre, le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Hervé DE LEPINAU

Novembre 2014

Novembre 2014

Depuis la rentrée, il pèse sur la mairie de Carpentras un climat délétère, de fin de règne.
Autoritarisme et nervosité transpirent des décisions prises par F. Adolphe. Pour preuve, ces parents d'élèves mis à l'amende selon le bon vouloir du Maire, en cas de retard à la sortie des écoles. Cette mesure critiquable n'a jamais été évoquée en conseil municipal.
Cette dérive autocratique se ressent par ailleurs dans les évènements qui ont récemment marqué la vie de notre cité. J'ai écrit au Maire à ce sujet : « Mr Cazeneuve, Ministre de l'intérieur, est venu en visite officielle à Carpentras ce samedi 4 octobre. Vous étiez certainement informé de cette visite avant de présider le conseil municipal de mardi dernier et vous n'avez rien dit à cette occasion. Et encore moins après, de sorte que les élus d'opposition n'ont pas pu être présents, faute d'avoir été prévenus de ce passage ministériel. Il n'y a encore pas si longtemps, la visite d'un ministre dans une commune était un honneur fait à cette dernière et les élus, toutes tendances confondues, étaient invités à venir le saluer. Et la population était informée de l'évènement. Pour reprendre la formule consacrée, la commune « pavoisait » à cette occasion.
Sous votre mandature, les usages républicains ont de toute évidence la vie dure, comme le démontre par ailleurs l'interdiction que vous m'avez notifiée de déposer une gerbe lors des commémorations patriotiques au nom du député dont je suis le suppléant, alors que cet usage est reconnu dans les 35 999 autres communes de France. Vous donnez inlassablement l'impression que celui qui n'est pas tenu à vous par un lien de subordination n'aurait pas droit de cité à Carpentras.
Aussi vous voudrez bien me donner la raison de cette mise à l'écart, et j'ose d'ores et déjà espérer que la visite du Ministre aux musulmans comtadins n'en soit le motif, sauf à pratiquer une récupération électoraliste de l'évènement. » J'attends toujours une réponse...

Hervé DE LEPINAU

Octobre 2014

La majorité socialo-communiste a l'art et la manière d'esquiver les questions embarrassantes. En vue du précédent conseil, notre groupe a déposé la question écrite suivante :
“ Financement de la nouvelle mosquée quartier de la Quintine :
Après avoir racheté le local de l’avenue Notre-Dame de santé (alors que la commune n’avait en aucune manière besoin de cet immeuble) et revendu un terrain communal à l’association musulmane qui pendant 10 ans a refusé d’appliquer l’arrêté de fermeture administrative motivé par des raisons de sécurité, la Commune a accordé un permis de construire en mai 2013. Monsieur le Maire peut-il nous donner des informations quant au financement du nouvel édifice, prévu pour accueillir 1200 personnes ?
En effet, les Carpentrassiens s’interrogent légitimement sur le fait de savoir pourquoi l’association bénéficiaire du permis de construire n’a pas été en mesure dans un premier temps de financer des travaux de remise aux normes de son local, pour ensuite consacrer un budget de plusieurs millions d’euros à la construction d’une mosquée cathédrale.” Nous n'avons pas eu de réponse alors que F. Adolphe a été un acteur essentiel, en sa qualité de maire, dans la mise en oeuvre de ce projet qui ne se limite pas à sa dimension architecturale d'envergure. En effet, l'édifice actuellement en construction comportera, outre une immense salle de prière, des salles de classe et une bibliothèque. Mais pour enseigner quoi ? De plus, l'architecte en charge du dossier de permis de construire (et qui est aujourd'hui en procès avec l'Association de l'Amitié et de la Fraternité des Musulmans de Carpentras) révèle que, lors d'une réunion de travail “sera évoquée la possibilité pour le maitre de l'ouvrage (l'association) de transformer par la suite le sous-sol prévu initialement en emplacement de parking en une nouvelle salle de prière dévolue aux femmes.”
L'absence de réponse ne serait-elle pas le fait d'une absence de transparence ?
Les citoyens ont le droit de savoir.

Hervé DE LEPINAU

Septembre 2014

"La majorité a critiqué notre dernière tribune alors qu'elle n'était pas encore publiée. Sur la forme, cette manière de faire est discutable et révèle un certain malaise. Sur le fond, ce texte travestit gravement notre analyse irréfutable du budget.
Ainsi, la majorité ose affirmer que nous aurions menti sur l'augmentation des charges de personnel. Nous réaffirmons que le transfert de la COVE à la ville du service "nettoiement" ne représente que 500K€ sur les 2,2M€ d'augmentation globale: il y a donc bien une aggravation préoccupante des dépenses de personnel. En cette période de disette budgétaire pour les ménages, la Commune doit réduire son train de vie, d'autant que la Dotation Globale de Fonctionnement (versée par l'Etat) va en diminuant. Et les contribuables carpentrassiens n'en peuvent plus.
C'est notre devoir en tant qu'opposition responsable de rappeler combien la gestion en bon père de famille est aujourd'hui impérative. Or, F. Adolphe et son équipe continuent à jouer les cigales quand notre ville a besoin de fourmis pour atténuer les effets de la crise.
Sur le plan de la sécurité, même déni des réalités. À grand renfort de propagande municipale, le Maire veut nous faire croire que la délinquance en ville aurait baissé de près de 42% sur le précédent mandat, alors que sur la même période, les atteintes aux personnes et aux biens ont explosé sur le plan national ! Carpentras, un havre de paix ? Ça se saurait ! La vérité est que le laxisme de la politique pénale socialiste permet de modeler les statistiques. Ainsi les poursuites en matière de séjours irréguliers des étrangers ont pratiquement disparu alors que les clandestins sont toujours bien présents.
Et les nombreux braquages de ces derniers mois nous rappellent que des voyous particulièrement violents prospèrent dans la cité comtadine.
M le Maire, vos lunettes socialistes déforment votre vision des réalités. Changez-en vite avant d'être atteint de cécité ! Et n'allez pas chez M Laval, il est socialo-compatible!"

Hervé DE LEPINAU

Eté 2014

Le Conseil Municipal de la ville de Carpentras était invité à délibérer le 29 avril 2014 sur l’adoption du budget principal pour l’exercice 2014. « En toute transparence », les conseillers ont reçu 5 jours avant la séance une montagne de documents comptables dont l’opacité ne permet pas de dégager une volonté politique claire. Néanmoins, les 7 conseillers d’opposition « Carpentras Bleu Marine » ont pu relever un certain nombre de points qui exigent quelques explications de la part du Maire ou tout du moins de son « Grand Argentier». Ainsi, en 2014 les dépenses de fonctionnement devraient augmenter de 11% (16% si on ajoute le remboursement de la dette) alors que les recettes devraient baisser de 5%. Une mission « action économique » (domaine relevant pourtant de la COVE dont le président n'est autre que F. Adolphe qui s'est attribué par ailleurs le développement économique) augmenterait de 72% pour atteindre 1,2 M€ et les sommes distribuées en honoraires progresseraient de 31 % pour atteindre un demi million d’euros ! Et les « frais d'études » connaitront une envolée de + 20% (658 000 €) alors que les investissements pour 2014 vont diminuer. Et aucun détail n'est communiqué, s'agissant pourtant d'un poste particulièrement onéreux et politiquement sensible. Les dépenses de personnel devraient augmenter de 12% (soit plus de 2,2 M€) alors même que les effectifs baisseraient légèrement. Le poste « fêtes et cérémonies » augmenterait de 27%. Enfin, pour faire bonne mesure , le budget alloué aux voyages du Maire et de sa majorité doublerait (50 000 euros) tout comme les « frais de bouche »...Bref, en ces temps de disette, notre ville ne connaîtrait pas la crise. La fête continue de plus belle et c’est les contribuables carpentrassiens qui règleront l’addition. En toute conscience, le groupe « Carpentras Bleu Marine » n'a pu que voter contre ce budget préoccupant pour les contribuables et l'avenir de notre ville.

Hervé DE LEPINAU

Mai 2014

La première réunion du conseil municipal de Carpentras fut l’occasion pour le groupe d’opposition Carpentras Bleu Marine de montrer qu’il existe et qu’il compte bien faire entendre sa voix.
1 Débat d’orientation budgétaire 2014. L'adjoint aux finances a présenté laborieusement la situation financière de la ville. Et les documents adressés aux conseillers municipaux ont partiellement éclairés les esprits car ils ne correspondaient pas exactement à ceux présentés en conseil. Ainsi, le prévisionnel pluriannuel (projections financières sur la durée du nouveau mandat) n'ait pas été communiqué aux élus.


2 Fixation des indemnités du maire, des adjoints et délégués. Chaque élu de la majorité a eu sa délégation et l'indemnité qui va avec... Le bénévolat restant l'apanage des élus de l'opposition.


3 Désignation des membres de l'opposition aux différentes commissions et organismes. CCAS : Jeanne Yvan. Commission d’appel d’offre : Hervé de Lépinau. Commission de délégation de services publics : Julien Langard. Commission consultative des services publics locaux : Alain Défossé.

4 Prise en charge par la commune des frais d'hébergement des élèves gardiens de la Paix de la Police nationale au logis des jeunes.

Ce sujet apparemment anodin fut l’occasion pour notre groupe de rappeler qu'il sera particulièrement vigilant quant à l’emploi de l'argent du contribuable. Pourquoi serait-ce aux carpentrassiens de participer aux frais de stages décidés par le Ministère de l’intérieur alors que M Valls avait promis des moyens supplémentaires pour notre ville ?
La majorité ainsi que Mrs Aubert (par procuration, TGV pour Paris oblige) et Laval ont voté pour cette dépense infondée.
En conclusion, un premier conseil municipal qui a donné le ton de ce que sera l’opposition Bleu Marine : combative sans agressivité, soucieuse de montrer les faiblesses du nouveau gouvernement municipal dans l'objectif affiché de les corriger. Et prête à voter pour les délibérations conformes au bien commun et à l'intérêt général.

Hervé DE LEPINAU

Avril 2014

Les sondages ont imaginé, les urnes ont parlé et je remercie du fond du coeur , au nom de toute l’équipe, les 5588 Carpentrassiens(es) pour cette marque de confiance qu'ils ont exprimée de manière
démocratique et massive. La victoire nous a échappé à 305 voix du fait d'un clientélisme communautaire effréné pratiqué par le candidat socialiste dans l'entre-deux-tours et de la campagne de dénigrement faite au préjudice de notre équipe par la liste UMP pourtant très loin derrière. Rien n’aurait été possible sans l’engagement de tous et l’abnégation de certains. Ce score plus qu'honorable, je le partage avec vous, avec mes colistiers, les militants et les bénévoles qui ont tout donné pour que Carpentras soit la ville de l’identité retrouvée.
Nous nous sommes rassemblés autour de valeurs communes : La famille, La solidarité, la responsabilité et la loyauté. Ces valeurs ont guidé notre campagne, sans jamais faiblir, et ont été plus fortes que de vagues promesses et la tentation communautariste. Le Rassemblement Bleu Marine a démontré sa capacité à transcender les clivages traditionnels pour constituer une nouvelle force politique d’adhésion capable de sonner le glas du système UMPS à bout de souffle. Cette dynamique doit être entretenue et amplifiée en vue les prochaines échéances électorales. Nous serons sept conseillers municipaux particulièrement attentifs à la gestion de la ville et nous ne lâcherons rien!

Hervé DE LEPINAU