Inguimbertine, suivez le guide : pas à pas vers le musée

Inguimbertine

Retrouvez les deux chantiers menés en parallèle : travaux du musée et préparation du transfert des collections vers le nouveau lieu d’exposition.

Des travaux minutieux

Au premier étage, les dalles ont été déposéesau sol. Les couleurs et techniques pour enduire et teinter les murs ont été déterminées et les premières cloisons auto-portantes ont été installées.

Un travail est actuellement en train d’être mené pour l’éclairage des oeuvres par l’architecte en lien avec le plaquiste et l’électricien. Dans le musée deux rampes éclaireront les espaces, une pour l’ambiance et l’autre pour les oeuvres. C’est pour cette dernière que des calculs sont nécessaires afin d’avoir un angle d’éclairage optimisé et d’éviter reflets et brillance. 

Les salles dites « cabinets » sont le noeud du projet de musée. Une partie importante du travail réside dans le réemploi du mobilier historique de l’Inguimbertine. Il est notamment question d’étudier l’adaptation du mobilier aux nouveaux espaces et définir le travail à réaliser.

Pour ce faire, un ébéniste, un restaurateur spécialisé dans la conservation préventive mais aussi une personne chargée de la programmation vont intervenir. Il s’agira dans ce cadre d’envisager les besoins et de créer un cahier des charges avant appel d’offre.

L’inventaire des collections

Le redéploiement des collections mené actuellement, est pensé en interne. C’est-à-dire qu’à partir des travaux quantitatifs relatifs aux ouvrages, leur organisation est pensée, soit en réserve soit dans la collection permanente. Cela permettra d’envisager le mobilier et rationnaliser le transfert des collections. 

Ce travail est rendu possible grâce à l’informatisation des oeuvres, toujours en cours. L’équipe a terminé le catalogage du fond XIXe siècle de la bibliothèque et va s’atteler au fond XVIIIe dit « d’Inguimbert ».

Un inventaire des dessins et estampes sera mené jusqu’à l’automne, en effet l’Inguimbertine compte environ 4000 estampes et25 000 dessins.

Les médailles, monnaies et sceaux sont en cours d’inventaire. Une partie de ces objets sera exposée et l’autre prendra place dans les réserves.

En décembre 2019, un florin d’or du XIVe siècle frappé par Jean XII a été acquis par la bibliothèque-musée. Jean XXIII a acheté la seigneurie à l’évêque de Carpentras pour y installer l’administration pontificale du Comtat Venaissin.

Cette pièce qui imite la monnaie florentine, était un symbole de souveraineté. Cet achat fait écho aux célébrations des 700 ans de Carpentras Capitale du Comtat Venaissin se déroulant au mois d’avril 2020 (cf pages 6 et 7 de ce numéro). 

Sommaire du magazine 161 - Mars Avril 2020