Le Festival du Cinéma Israélien est le rendez-vous automnal des cinéphiles du Comtat Venaissin. Films, documentaires mais aussi danse et théâtre, revenons ensemble sur cette 8e édition d’un festival riche d’oeuvres et d’émotions.

À la découverte d’un cinéma unique

Du 30 septembre au 6 octobre, Carpentras a accueilli la 8e édition du Festival du Cinéma Israélien. Dix Films, dont cinq ne sont pas distribués en France, trois courts métrages, deux ateliers, une exposition de deux artistes et un spectacle de danse : la programmation de cette année était d’une grande richesse et a réuni un public nombreux et comblé.

Les rencontres sont l’essence même du festival qui présente chaque année des films peu diffusés en France dont les projections sont suivies d’échanges avec des membres des équipes des films. Cette année ont répondu présents Ofir Graizer pour son premier long métrage « The Cakemaker » dont la projection suivie de rencontre du dimanche 30 septembre a été l’occasion de goûter un délicieux gâteau inspiré du film et confectionné par Mélissa et Jessica du bistrot-librairie le Livre Gourmand. Pendant le festival, les libraires gastronomes ont présenté une sélection de livres de cuisine d’Israël et du monde entier.

Le 3 octobre le réalisateur Dan Wolman a présenté son film « An Israeli Love Story » inspiré d’une histoire vraie et la scénariste Elise Benroubi était présente le 5 octobre pour la diffusion du film « Vierges » .

Le documentaire « My hero Brother » a permis au public de changer de regard sur le handicap, grâce à Yonatan Nir venu présenter le film qu’il a tourné lors d’un voyage avec son frère atteint de trisomie 21. Il était déjà venu à Carpentras en 2012 pour « Parle avec les dauphins ».

De la danse pour tous

Le danseur et chorégraphe Yankalle Filster était présent pour « Let’s dance » lundi 1er octobre à 19h. Ce documentaire montre le rôle de leader incontesté d’Israël dans l’univers de la danse moderne. L’artiste a ensuite joué le spectacle « Où es-tu ? » au théâtre de la Charité en duo avec Liron Kichler et animé un atelier de Gaga Danse.

Cet atelier animé par le chorégraphe lui-même était ouvert à tous dans l’idée que la danse n’est pas réservée aux danseurs, tout le monde peut danser, se connecter à son corps et être heureux en dansant en groupe. Au vu des mines réjouies des participants, mission accomplie !

Les nouveautés de cette 8e édition

Après un franc succès en 2017, la danse est de retour au festival de musiques juives. Cette année, le festival est aussi l’occasion de découvrir « Une bouteille à la mer » pièce de théâtre adaptée du roman « Une bouteille dans la mer de Gaza » de Valerie Zenatti, une autre manière de découvrir la culture et les enjeux israéliens.

Enfin, la Charité à accueilli deux expositions, de photographies et sculpture dans ses salles voûtées. Avec Murs murs 2, le public a pu découvrir le Street Art israélien grâce à des photographies tirées sur des plaques d’aluminium. Avec ces photos, Dominique Lafon montre une facette du patrimoine urbain israélien. Natalie Mandel, plasticienne urbaine israélienne a présenté Wild Plastic, des sculptures grand format en plastique assemblé. Ces créations de fleurs organiques, construites à partir de carcasses de voitures et de motos démantelées, dévoilent des images semblables à la nature urbaine israélienne.

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