Portrait, Olive et Marius

Qui êtes-vous et comment vous êtes-vous lancés dans l’aventure Olive et Marius ?
Nous sommes tous les deux nés à Carpentras.
G : Un soir, en rentrant du travail, je me suis dit « je vais faire une tapenade à l’ail ». On a
alors travaillé dessus 8 mois le temps de créer le packaging, les recettes etc.
E : De mon coté, je souhaitais me réorienter professionnellement donc j’ai commencé à l’aider. Nous avons travaillé dans la vente et Guillaume a même vendu de la tapenade sur les marchés. Ce sont des bases que l’on a utilisées pour lancer notre entreprise il y a trois ans. On a mis beaucoup de nous, des références à nos grands-parents et à leur cuisine dans Olive et Marius.
C’était important pour nous de nous installer ici pour développer notre activité et nous avons depuis mars une salariée.

Vous faites partie de Ma Première Usine comment cette expérience vous impacte-t-elle ?
Nous sommes depuis 1 an et demi dans ces locaux, c’est une chance d’avoir un local neuf pour se lancer.
Nous sommes des petits faiseurs, il y a beaucoup d’entraide, de conseils, sur les différentes étapes de fabrication, sur les tests des machines avant achats. On goûte aussi les produits de nos collègues ce qui est plaisant !

Vous avez ouvert le champ de vos compétences pendant la crise sanitaire, pouvez- vous nous en dire plus ?
Olive et Marius est notre gamme de produits salés mais avec Lucan Provence nous proposons aux producteurs de transformer leurs produits pour éviter les pertes. Nous avions ce projet avant le confinement mais avec la crise sanitaire nous avons été sollicités par des producteurs locaux qui ont ainsi pu vendre des fruits et légumes qui risquaient de se perdre sous différentes formes (sirops, coulis, confitures, chutney, tartinables...).
Pour les producteurs c’était un avantage de travailler avec un petit laboratoire car nous nous sommes adaptés à leurs besoins. Nous avons ainsi pu aider les entreprises locales, éviter du gaspillage et élargir nos compétences en proposant de nouvelles recettes.

Quels sont les projets à venir ?
Nous souhaiterions agrandir notre réseau et nous développer. Pour cela, il faudra songer à de nouveaux locaux, plus adaptés à notre activité, et à recruter du personnel. Nous allons continuer à développer la gamme et sûrement y intégrer du bio.