L'Inguimbertine rouvre ses portes

Pendant les quelques semaines de fermeture dues au confinement et au déconfinement progressif, les équipes de la bibliothèque carpentrassienne ont travaillé pour toujours proposer au public de l’Inguimbertine des animations, des informations et l’accès aux ouvrages du lieu.

Dans un premier temps, les abonnés pouvaient accéder à des données numériques, relayées quotidiennement sur les réseaux sociaux de l’Inguimbertine. Peu à peu, il a été possible d’emprunter en ligne les documents. Dans le dernier temps du confinement et jusqu’à la moitié du mois de juillet, il a été possible de récupérer des ouvrages, livres et objets multimédia de la bibliothèque grâce à un système de drive, après commande.
Les événements du lieu, qui connaissent toujours un grand succès, ont pour certains été transposés « en ligne », c’est le cas pour « la lecture du midi », « les apéros digitaux » et « les ateliers numériques ».

Le chantier s’est lui aussi adapté aux mesures de déconfinement, les ouvriers des différentes entreprises intervenant sur le lieu ont fait en sorte de travailler dans des espaces
différents pour limiter les contacts. Un sens de circulation a été mis en place pour renforcer ces mesures de sécurité.

Dans la grande salle d’exposition, les cloisons auto-portantes ont toutes été montées et permettront de créer des espaces et une scénographie adaptés aux oeuvres. Dans la même pièce, l’enduit est peu à peu déposé sur les immenses murs.

La salle d’exposition temporaire a été entièrement carrelée, entre certains d’entre eux se cachent des trappes très discrètes qui permettront d’accéder à l’alimentation électrique ou aux réseaux.

Dans la future galerie historique, les planchers ont été démontés et renforcés.
Au plafond, les réseaux électriques mais aussi le chauffage, ont été tirés et seront habillés. À proximité, une passerelle a été créée tout comme l’ouverture pour y accéder.
Celle-ci sera habillée de verre et permettra aux visiteurs de voir une partie des réserves de documents.

Au dernier étage, qui accueillera les réserves du musée, les murs ont été plaqués, les réseaux électriques et téléphoniques tirés mais aussi les réseaux aérauliques, dédiés à l’écoulement de l’air.

À ce même étage a été installé le centre de traitement d’air (CTA) qui se charge de traiter le système d’air chaud et froid mais aussi la question de l’hygrométrie, très importants dans la partie musée de l’édifice.